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PS : cependant, je suis plus un adepte de "rire dans une Cadillac que pleurer dans une 2cv" donc je ne suis pas opposé au fond de qualité bien exprimé

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Malgré la pertinence de ta remarque cela fait tout de même mal aux yeux quand c'est écrit et mal aux oreilles quand c'est dit. S'il vous plait du fond sans user de ce barbarisme hideux.Wooden Ali a écrit : ↑17 janv. 2018, 02:09 Il est beaucoup plus facile pour elle d'essayer de briller en chassant le "malgré que"
Cela est bel et bon, mais l'usage du "à" comme possessif remonte à l'ancien français, qui lui-même l'a hérité du latin.Lulu Cypher a écrit : ↑16 janv. 2018, 21:01En linguistique, le génitif est un cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Il exprime notamment la possession dans de nombreuses langues. Le complément d'attribution est préfixé de "à", le complément du nom de "de".
L'usage de "à" est attesté avec "la bête à Bon Dieu": https://www.francaisfacile.com/exercice ... s-8878.phpG. Moignet a écrit :Le verbe régissant exprime ou suggère, avec à + substantif l'idée d'appartenance ou une idée voisine. Ainsi "estre": (Renart, édit. Méon, 29167 A qui estes ? Dite le moi / — Sire, fet-il je sui au roi. "A qui appartenez-vous ? Dites-le moi — Seigneur, j'appartiens au roi.
http://littre.reverso.net/dictionnaire- ... finition/à#Locution populaire, la barque à Caron. Cette tournure n'est plus usitée que dans cette locution, et ce serait une faute que de s'en servir autre part. Pourtant elle n'est qu'un archaïsme, et, aujourd'hui encore, on dit parmi les ouvriers et les gens de campagne : la femme à Jean, la fille à Thomas, la soeur au bedeau.
Ajoutez : Pour l'emploi populaire et archaïque de "à" au sens possessif, on peut citer : épouvantail à chènevière, et cet exemple de La Fontaine :.... car le greffe tient bon, Quand une fois il est saisi des choses : C'est proprement la caverne au lion, Oraison.
Joinville disait comme nos paysans : La comtesse Marie qui fut soeur au roi de France, édit. de la Bibl. nat. p. 17.
Donc, je peux, en tant que locuteur user de "à" dans ce sens à l'oral. A l'écrit, couci-couça.à l'appartenance, avec les noms propres complément du nom (auj. on emploie alors la préposition "de": "c'était l'île à Dame Circé" (Scarr. V, tr. VII, 25). "Je suis très humble servante au seigneur Anselme" (Mol. Avare, I, IV). Cet emploi était blâmé par les grammairiens du XVIIe s. mais il se rencontrait dans la langue familière et le style burlesque.
Désolé d’en avoir fait une telle tartine.Littré, qui a un compte à régler avec malgré que a écrit :Malgré que, loc. conj. signifiant quoique et usitée seulement avec le verbe avoir, de cette façon : malgré que j'en aie, malgré qu'il en ait, etc. en dépit de moi, en dépit de lui.
Quand, malgré que j'en aie, amour me le découvre. [Régnier, Élégies]
REMARQUE
1. Malgré que, dans tout autre emploi que celui qui est indiqué ci-dessus, serait une faute ; et l'on ne peut dire : malgré qu'il ait agi ainsi, pour quoiqu'il ait agi ainsi. La raison en est que malgré que veut dire mauvais gré que, quelque mauvais gré que.
2. Dans malgré que, il faudrait mieux écrire en deux mots mal gré que ; car le sens est : mauvais gré que j'en aie.
Au contraire merci de ces recherches ... je constate cependant que tes sources ne me contredisent pas et que l'utilisation du "à" entre 2 noms communs est une formule obsolète donc impropre et qui ne subsiste que dans 2 cas : de "vieiles formulations" qui ont traversé le temps telles quelles et une utilisation familiérement populaire (qui ressemble à un appel à la multitude plus qu'à une vraie justification) .... maus heureusement le français est une langue vivante qui incorpore, créé, s'approprie de nouveaux mots et expressions tout en faisant le ménage dans ce qui n'a plus cours .... et comme tu le dis si bien l'analyse d'anciennes formulations sert davantage à comprendre l'évolution de la languePhD Smith a écrit :Désolé d’en avoir fait une telle tartine.
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