Comme qui dirait :

Je ne veux pas. Je pensais que c'était clair.
Et même mieux, sous des conditions mathématiques peu contraignantes, une famille d'observateurs, c'est à dire, pour le sujet qui nous intéresse ici, un feuilletage de l'espace-temps en lignes d'univers de type temps (encore appelé référentiel) est une variété différentielle. Il suffit pour cela que le feuilletage en question soit sectionnable (cf. JM Souriau, structure of dynamical systems, a symplectiv view of physics, The quotient of a manifold by a foliation (5.15))richard a écrit : ↑20 nov. 2020, 04:551. L’ensemble E des points fixes par rapport à un corps de référence (un référentiel) a une structure d’espace topologique..
C'est ce que l'on appelle une métrique spatiale (induite par la métrique spatio-temporelle de l'espace-temps de la Relativité Générale) vis à vis d'une famille d'observateurs (= un feuilletage 1D de type temps = un référentiel pas forcément inertiel d'ailleurs. Cf. Landau et Lifchitz, physique théorique, théorie des champs §84 Distances et intervalles de temps).
Dans un espace-temps plat, c'est à dire un espace-temps fictif qui serait vide de toute énergie et de toute matière (un espace-temps de Minkowski donc) une famille d'observateurs inertiels immobiles les uns par rapport aux autres se modélise comme un feuilletage 1D de lignes droites parallèles.richard a écrit : ↑20 nov. 2020, 04:553. E a donc une structure d’espace métrique.
5. E a donc une structure d’espace vectoriel normè..
L'existence même de l'invariance par translation (au sein d'un même référentiel inertiel), dont celle des distances, est une conséquence mathématique de la conservation de l'impulsion.
Il manque beaucoup de précisions dans tes affirmations, mais une fois ces précisions rajoutées, il n'y a pas d'affirmation fausse (ça mérite d'être signalé car ce n'est pas fréquent).
Ca fait effectivement partie des précisions qui manquaient dans ta présentation des référentiels inertiels et des espaces Euclidiens 3D qui leurs sont attachés. Si tu veux un espace 3D privilégié, c'est possible sans entrer en conflit avec les faits d'observation. C'est l'interprétation lorentzienne des effets relativistes (il lui est fait le reproche de ne pas respecter le principe du rasoir d'Occam basé sur ce que l'on sait observer à ce jour).
Je sais que les lois de la physique sont invariantes dans une transformation de Galilée. Et je me marre!ABC a écrit : ↑22 nov. 2020, 05:42 1/ sais-tu maintenant (ou toujours pas) redémontrer l'invariance de l'équation de propagation des ondes lumineuses sous l'action des transformations de Lorentz (quelques lignes de calcul de niveau math-sup) ? A une certaine époque tu croyais que l'équation de propagation des ondes lumineuses était invariante de Galilée.
Je ne sais pas si tu as été prof de mécanique des fluides. On utilise pas mal les transformations en mécafle. D’toute façon tu sais ce qu’est une transformation ponctuelle. Ben applique tes connaissances à deux espaces E=(O, M, N, P,...) et E’=(O’,M’, N’,...) distincts (i.e. en mouvement l’un par rapport à l’autre).As tu maintenant compris et corrigé ton erreur mathématique basique sur ce point essentiel ou toujours pas ?
Le temps propre est invariant d’après la RE donc le temps vécu par les jumeaux est le même.2/ Transcrit en géométrie euclidienne, concernant les jumeaux de Langevin, ton raisonnement faux était (est toujours ?) le suivant
Super ! Donne nous donc les 5 lignes de calcul basique prouvant l'invariance de l'équation de propagation des ondes lumineuses par les transformations de Galilée.
Bon. Manifestement tu rencontres quelques difficultés. Je t'aide un petit peu. Ecrivons les transformations de Lorentz :
Et même sur des choses aussi élémentaires que ça, tu te plantes.richard a écrit : ↑22 nov. 2020, 11:33 Si tu avais répondu à ma question tu aurais trouvé.
Une transformation ponctuelle qui lie un espace E=(O, M, N, P,...) à un espace E’=(O’, M’, N’, P’,...) est une fonction f telle que M’= f(M), N’=f(N), O’=f(O), etc. et M’N’=f(MN), O’M’=f(OM), O’N’=f(ON), etc..
T’as raison Cogite! appelons-la f1. C’est une application qui lie les deux espaces vectoriels —soyons précis!— E et E’ associés à E et E’: M’N’= f1(MN).Cogite Stibon a écrit : ↑23 nov. 2020, 05:21si f est une fonction de E dans E', ce ne peut pas être une fonction de ExE dans E'xE'.
C'est pas ça le problème.
Sais-tu que ton appréhension, visuelle, des ondes électromagnétiques, est aussi tangible ?
Ha ça Y est ! J'ai compris la relativité richardienne.
Tout à fait. Elle porte un nom la relativité pour lequel c'est possible. Quel est ce nom (je parle d'une relativité approximative, très souvent suffisante, mais sérieuse, elle) ?
2 ans presque jour pour jour, c'est impressionnant !
richard a écrit : ↑25 nov. 2020, 06:56 Bon! Je détaille les prémices de ma proposition pour que l’on puisse un peu avancer.
L’ensemble E des points fixes par rapport à un solide de référence S est un ensemble de points immobiles entre eux:
E= (M,N, O, P, Q, etc.)
Hypothèse1. Cet ensemble a une structure d’espace vectoriel normé de dimension 3, soit E cet espace vectoriel. Un vecteur OM de E a pour coordonnées OM=(x1, x2, x3) .*
Soit un solide S’ en mouvement par rapport à S.
Hypothèse 2. L’ensemble E’ des points fixes par rapport ã S’ a une structure d’espace vectoriel normé de dimension 3.*
À tout moment les points de E’ coïncident avec les points de E. Consiférons le moment où les points M’, N’, O’, P’, etc. de E’oïncident avec les points M, N, O, P, etc. de E.
richard a écrit : ↑26 nov. 2018, 02:58 Certains sont d’accord sur mes deux premières propositions:Nous pouvons donc nous pencher sur la troisième étape.1. Une transformation ponctuelle f applique un ensemble de point E= (M,N, O, etc.) sur un ensemble de points E’= (M’, N’, O’, etc.) tel que M’= f(M), N’= f(N), O’= f(O), etc..
2. Elle fait donc correspondre à tout couple de points de E un couple de points de E’ tel que (M’,N’) = f(M,N), (O’,M’)=f(O,M), (O’,N’)=f(O,N), etc..
3. Prenons deux espaces euclidiens E et E’ en mouvement l’un par rapport à l’ autre et un point dans chaque espace, respectivement O et M’(x’,y’,z’)
Au temps to = 0 de E, M’ coïncide avec le point M(x,y,z) de E et au temps t avec le point P de E:
OM’t= OP = OM + MP = OM + M’o M’t
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