DictionnairErroné a écrit : ↑20 févr. 2021, 20:12
issigi a écrit : ↑20 févr. 2021, 17:40
des expériences sur mars viseront à produire de l'oxygène et des légumes en vue d'y établir une colonie. Ces balbutiements mèneront jusqu'à découvrir probablement que la Terre a été terraformée depuis Mars par une civilisation parente.
La semaine dernière j'ai écouté une émission à propos de la terraformation de mars, sujet qui revient avec toutes les bébelles qui nous y envoyons dernièrement.
Malgré les recherches et innovations scientifiques, les défis sont tellement hallucinants qu'il est peu probable que nous soyons capables de former une atmosphère respirable sur l'ensemble de mars. Si je me souviens, il faut plusieurs types de
gaz, de l'eau à quantité gigantesque, il faut retenir l'atmosphère et la protéger des éléments de l'espace et du soleil, ce que la
structure de l'atmosphère de mars ne fait pas suffisamment, etc. Certains croient que la meilleure façon serait de sélectionner et de rediriger des astéroïdes ou comètes (?) pour s'écraser sur mars et tenter de reproduire la "formation naturelle" d'une atmosphère...
nous sommes à mille lieues d'une telle réalisation. ce qui n'empêche pas les scientifiques de s'y pencher et de procéder à des recherches à la mesures de la connaissance actuelle
cahier des charges de la mission Perseverance : lien wiki ci-haut
Objectifs détaillés
Le rapport rédigé par la Science Definition Team assigne cinq objectifs à la mission de Mars 2020 :
-explorer un environnement susceptible d'avoir accueilli la vie en analysant son histoire et les processus géologiques qui s'y sont déroulés.
rechercher des indices de signatures d'origine biologique dans une sélection de sites :
déterminer l'habitabilité de l'environnement par le passé de la zone explorée.
si la zone a pu abriter des formes de vie, rechercher des matériaux qui ont pu préserver des signatures biologiques.
recherche des indices potentiels de la vie en utilisant des techniques d'observation permettant de respecter les règles de protection planétaire.
--collecter des échantillons de sol martien en connaissant leur contexte géologique précis pour permettre une future mission de retour d'échantillons du sol martien sur Terre :
collecter des échantillons sélectionnés scientifiquement avec description précise du terrain. Les échantillons devront à la fois être les plus susceptibles de permettre l'identification d'indices de vie et bien représenter la diversité de la région explorée par l'astromobile.
assurer que la collecte se fasse en respectant les règles de protection planétaire et que les échantillons pourront être effectivement utilisés par la future mission de retour d'échantillon.
----préparer les futures missions habitées sur le sol martien en testant des technologies (ISRU, etc.), analysant les conditions régnant à la surface de Mars — rayonnement, température, poussière... — et améliorant les connaissances sur les conditions de rentrée atmosphérique (MEDLI+) :
réaliser une démonstration des technologies d'utilisation des ressources in situ en produisant des ergols et de l'oxygène à partir de l'atmosphère martienne.
-----déterminer la morphologie et la taille de la poussière pour comprendre son incidence sur les opérations à la surface de Mars et sur la santé des astronautes :
mesurer les caractéristiques du climat à la surface de Mars pour valider les modèles de circulation atmosphérique de la planète.
mesurer les performances du véhicule de descente avec une série de capteurs dans les boucliers thermiques avant et arrière.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
objectif à très long terme (qui peut se décliner en mille variantes au fil du temps et des connaissances)
Mars : la Nasa propose de la rendre habitable en recréant son champ magnétique
Laurent Sacco
Journaliste
Publié le 07/03/
2017
https://www.futura-sciences.com/science ... que-66556/
C'est en perdant son champ magnétique que Mars aurait dilapidé son atmosphère (et une grande partie de son eau). La cause ? L'érosion provoquée par les vents solaires, si l'on en croit les données fournies par la sonde Maven de la Nasa. Ces deux conditions, absence de champ magnétique entretenue par une dynamo interne qui ne fonctionne plus depuis longtemps et l'absence d'une atmosphère épaisse, ont fait de notre voisine un monde froid et aride dont la surface est soumise au bombardement délétère des rayons cosmiques. Cela n'a pas pour autant découragé l'humanité qui espère bien coloniser un jour la Planète rouge. Certains espèrent même la terrarformer en faisant fondre les masses de glace sèche et d'eau qui recouvrent ses pôles.
[,,,]
Terraformation : rendre Mars habitable serait impossible pour l’instant
Xavier Demeersman
Journaliste
Publié le 03/08/
2018
https://www.futura-sciences.com/science ... ant-71713/
Pour Elon Musk, il suffirait de bombarder les calottes polaires de Mars pour libérer du carbone et ainsi épaissir la maigre atmosphère de la Planète rouge et la réchauffer. Mais une nouvelle étude, financée par la Nasa, répond que cela ne serait pas suffisant. Selon ces chercheurs, injecter les quantités de CO2 requises et disponibles sur notre voisine serait irréalisable. Du moins pas avant longtemps. Très longtemps.
[...]
Combien De Personnes Faut-Il Pour Coloniser Mars ?
1 août
2020
https://www.forbes.fr/technologie/combi ... iser-mars/
La NASA vient de lancer sa mission robotique (Mars 2020) sans encombre. Cependant quel sera le nombre d’humains requis pour y vivre et créer une colonie autonome et prospère ?
Ce pourrait être l’une des questions les plus importantes jamais posées lorsque la NASA enverra enfin des gens sur la « planète rouge ».
Après tout, l’humanité pourrait être menacée d’extinction en raison d’un événement cataclysmique : le réchauffement climatique, une pandémie plus meurtrière, une guerre totale sur Terre ou une frappe d’astéroïde.
Si jamais nous devenions – peut-être devons-nous devenir – une espèce multi-planétaire, combien de colons exactement faudrait-il pour survivre sur une autre planète ?
Environ 110 personnes, selon un article publié dans Scientific Reports.
Le nombre de personnes qui pourraient être envoyées sur une autre planète serait plutôt limité, affirme Jean-Marc Salotti de l’Institut national polytechnique de Bordeaux et auteur de « The Minimum Number of Settlers for Survival on Another Planet » (Le nombre minimum de colons pour survivre sur une autre planète).
« Un modèle mathématique peut être utilisé pour déterminer le nombre minimum de personnes et le mode de vie pour la survie sur une autre planète », écrit Jean-Marc Salotti. « Le nombre minimum a été calculé et le résultat est de 110 individus. » Ce chiffre est intéressant. SpaceX travaille actuellement sur son Starship, une sorte de vaisseau spatial interplanétaire réutilisable qui serait capable d’envoyer 100 passagers à la fois sur Mars. Cependant, M. Salotti a des doutes quant à la réutilisabilité et pense que le développement d’un véhicule qui peut à la fois atterrir et redémarrer depuis Mars pourrait prendre plusieurs décennies.
Les concepts de missions martiennes avec un équipage prennent environ six mois pour qu’entre trois et six astronautes atteignent la planète, avec quelques dizaines de tonnes de produits de consommation. Bien qu’il soit possible d’obtenir certaines ressources de Mars – le dioxyde de carbone de l’atmosphère, la glace d’eau du sol pour produire de l’oxygène et des composés organiques, l’hématite pour produire du fer, les silicates pour produire du verre – nous sommes à des décennies de comprendre si tout cela serait pratiquement possible.
Les calculs de Jean-Marc Salotti sont basés sur la capacité d’un groupe d’individus à survivre si les livraisons en provenance de la Terre étaient arrêtées. Cela pourrait être dû au fait qu’une colonie deviendrait trop chère pour y envoyer des cargaisons, à cause de la guerre sur Terre, ou parce que les colons décideraient de faire cavalier seul et de déclarer une république martienne indépendante.
Il tient compte de facteurs tels que le temps que les colons devraient passer à exploiter des mines, à produire du métal, de la céramique et du verre, des produits chimiques et des vêtements, et recommande aux colons d’utiliser trois principes généraux :
Rendre les choses simples : minimiser le besoin en objets complexes. Tous les individus doivent vivre sous un dôme (recouvert de quelques mètres de terre pour protéger les colons des radiations) et partager le même système de survie. Les plantes seront cultivées dans des serres, l’eau sera extraite de la glace, les panneaux solaires serviront à produire de l’électricité et le méthane sera utilisé pour alimenter les moteurs. M. Salotti pense que la production de nouveaux panneaux solaires et de nouvelles combinaisons spatiales constituerait pour les colons un défi majeur à relever.
Maximiser le partage : tout le monde doit partager l’écosystème du dôme – l’air, l’eau, la nourriture, l’énergie, les outils, les combinaisons spatiales, les véhicules et les industries. Ce « facteur de partage » serait essentiel, selon M. Salotti.
Développer étape par étape : accepter des conditions de vie difficiles à court terme, accumuler des ressources, créer de nouvelles bases et de nouvelles industries afin de parvenir à une société moderne après quelques siècles.
« Si ce nombre relativement faible était confirmé, la survie sur une autre planète pourrait être plus facile que prévu », écrit Jean-Marc Salotti.
..giter à l'amarre.. Amarré au gîte..