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Message
par Remarque simple » 01 août 2017, 12:41
Bonjour,
Est-il possible de discuter des différences entre les athées et les agnostiques?
Le meilleur endroit pour en discuter est peut-être le forum des sceptiques, n’est-ce pas ?
Avant de continuer et pour le plaisir de la discussion, voici certaines prémisses, qui résument ma compréhension des livres religieux, des dieux et de l’âme.
1) Le dieu, le diable et l’âme n’existent pas, ce sont des croyances superstitieuses qui sont des façons faciles pour notre cerveau d’interpréter les évènements de notre vie. La peur de la mort et de l’inconnu sont souvent la source de ces superstitions.
2) La croyance en un « dieu imaginaire » est un biais culturel très puissant pour soulager l’ignorance ou pour fuir le sens de la vie. Pour refuser obstinément de mettre en doute la croyance en un « dieu imaginaire », devant l’évidence de l’évolution, il faut avoir la foi. Cette « foi » demande un bon niveau de paranoïa ou de schizophrénie.
3) La genèse est une histoire stupide. La Torah raconte l’histoire romancée du commencement de la tribu des Hébreux. Ce livre s’inspire de plusieurs contes d’autres peuples. Leurs histoires valorisaient la schizophrénie en racontant des aventures de leurs héros qui parlaient à des «dieux imaginaires » : Adam, Abraham, Moise, David, Salomon, etc. Ils se permettent même d’y inventer des victoires inexistantes parmi leurs multiples conflits.
4) Les livres religieux encouragent les guerres, le racisme et la xénophobie. Pour entrainer les gens dans ces croyances métaphysiques, ces livres utilisent des techniques d’écriture qui menacent, qui mentent et qui manipulent à presque tous les chapitres. Le manque de respect de ces écrits est systématique.
5) Pour montrer l’absurdité de l’histoire de la création qui y est racontée, je me suis amusé à recadrer cette histoire en faisant l’hypothèse qu’Adam et Ève étaient devenus schizophrènes après s’être drogués et qu’ils avaient été rejetés d’un palais sumérien, mes arguments utilisent les mêmes écrits que ceux qui sont dans la bible. Hihihihihihi
6) Les archéologues religieux ont cherché à prouver que le royaume de Salomon était majestueux, mais jusqu’à présent ils n’ont retrouvé que de petits villages hébreux sans importance historique. Les seules références à ce royaume sont les écrits de la Torah. Il est possible de créer une généalogie pour expliquer le développement de cette tribu d’hébreux à partir de la bible. Cela implique qu’il faut considérer l’inceste dans cette tribu et l’incompétence des scribes dans le calcul des années (ils confondaient les années solaires et lunaires). Si la Torah est erronée alors la chronologie est erronée ….. Zut !
7) L’histoire de Marie, la mère de Jésus, peut correspondre à celle d’une mère célibataire qui cherchait à se protéger, d’une culture juive intransigeante, après avoir baisé, volontairement ou non. Il est facile d’imaginer que ce mensonge, qui dit qu’elle avait été fécondée par un « dieu imaginaire » sous les regards des anges approbateurs, soit une pure invention.
8) L’histoire de Jésus pourrait être celle d’un schizophrène mégalomane qui voulait être le roi des juifs, en mettant en pratique d'anciennes prophéties. Ces récits enjolivent des exemples de manipulation de foules et des contes miraculeux. Ce héros légendaire, qui connaissait les écrits de la torah, prétendait être le descendant de David et qu’il était le messie annoncé.
9) Ce même héros, Jésus serait mort sur la croix comme n’importe quel individu. L’histoire de sa résurrection semble être une arnaque organisée, une duperie pour confondre et dissiper les disciples et les gens qui les suivaient et qui s’étaient fait manipuler par ce prédicateur. On peut penser qu’historiquement, ce phénomène ne devait pas être un cas isolé. Plusieurs hurluberlus se prétendaient être des messies. Les rabbins et les romains n’appréciaient certainement pas ceux qui voulaient s’emparer de leur pouvoir spirituel.
10) L’histoire de la fin du monde, la révélation de Jean, n’est qu’une adaptation de ce qui avait déjà été écrit dans la torah par d’autres personnes avant lui. C’est simplement la divagation d’une personne, en souffrance, qui souhaitait la destruction du monde.
11) Pour contrer l’homophobie qui existe dans les livres religieux, j’ai réanalysé les écrits sur Jésus pour vérifier si celui-ci pourrait être homosexuel. Selon cette réanalyse, on pourrait justifier que cette histoire est aussi celle de la souffrance d’un homosexuel qui recherchait l’amour du peuple juif. Hihihihihihi
12) Mahomet était un schizophrène mégalomane qui utilisait des techniques de guérilla pour étendre son pouvoir et accroitre sa richesse. Il connaissait la torah et les évangiles et il s’était identifié comme étant le dernier messie. Il s’isolait pour parler à son « dieu ou son ange imaginaire ». Il était polygame et pédophile.
13) Le Coran a été assemblé après la mort de Mahomet, on y retrouve des écrits, tout à fait farfelus, dignes de cette époque de guerre. On constate que le niveau de menaces, de xénophobie, d’appels à la violence et d’appels à la haine est beaucoup plus élevé et prescriptif dans le coran que ce que l’on retrouve dans la torah ou dans les évangiles.
14) Dans tous les livres religieux, on retrouve la promesse d’un royaume extraordinaire, après la mort, à ceux qui acceptent de croire au « dieu imaginaire » et qui consentent à vivre un esclavagisme religieux volontaire. Quand on sait qu’il n’y a pas d’au-delà, ni de dieu, ni d’âme et que ce royaume qui ne leur sera connu qu’après leur mort est une fausse promesse, on est triste pour ceux qui acceptent de souffrir inutilement.
15) Dans tous les livres religieux, on retrouve de la misogynie où les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs. C’est aberrant! Certaines femmes pensent que Jésus ou Mahomet sont des amours. Elles veulent imiter les actes de ces individus et elles s'imaginent promouvoir l’égalité homme femme au travers de la religion. Si elles ont lu les livres religieux, elles se sont fait totalement berner. Si elles ne les ont pas lus, elles sont naïves.
16) Dans tous les livres religieux, la recherche du pouvoir et de la richesse est inhérente à leurs croyances ou à cette hiérarchie qui favorise matériellement leurs dirigeants. Cette soif du pouvoir et de richesses est une des sources de l’hypocrisie religieuse. Notez que les disciples espèrent, aussi, se retrouver dans une grande richesse après leur mort.
17) Les conflits récents que l’on observe au Proche-Orient et au Moyen-Orient prouvent que les livres religieux sont des écrits qui encouragent les guerres. Nous n’avons qu’à regarder le conflit en Palestine entre les juifs et les palestiniens qui durent depuis plusieurs générations.
18) En occident, les règles civiles cherchent à protéger les victimes de toutes sortes d’abus. On constate, en ce moment, des situations et des demandes qui donnent plusieurs avantages sociaux et monétaires aux religieux qui se disent victimes de la majorité, par contre les athées ne peuvent réclamer les mêmes avantages. Il est malvenu, actuellement, d’essayer de débusquer de fausses victimes religieuses.
19) L’état canadien et l’état québécois ne sont pas entièrement laïques (il faudrait peut-être définir laïque). Ils subventionnent des écoles et des institutions religieuses. Ils allouent des crédits et des avantages fiscaux aux religieux et à leurs organisations.
20) Les politiques canadiennes et provinciales encouragent la croyance en un « dieu imaginaire ». Nous n’avons qu’à mentionner des exemples récents de la commission Bouchard-Taylor (qui voulait justifier des accommodements irraisonnables), ou le cours « Éthique et culture religieuse » obligatoire dans les écoles, pour réaliser qu’il y a une propagande religieuse. Cette tendance a été initialement insérée dans la prémisse de la charte canadienne et dans la loi sur le multiculturalisme.
21) J’ai compris que certains psychiatres-religieux sont des criminels et le système judiciaire ferme les yeux. Ils maintiennent des patients dans une dépendance aux psychotropes (une forme d’esclavagisme) en prétendant guérir une âme qui n’existe pas. Ils se refusent à expliquer publiquement que l’effet de sevrage peut rendre n’importe quel individu paranoïaque et schizophrène. Ils suggèrent, dans des assemblées de bénévoles, que prier un « dieu imaginaire » peut aider ceux qui sont atteints de schizophrénie.
C’est tout….Pas plus compliqué que ça.
La religion véhicule des atrocités qu’ils seraient bien de dénoncer. Les athées et les agnostiques s’entendent sur la théorie de l’évolution, mais ils ne se rejoignent pas sur la pertinence de contredire la croyance en dieu. Les agnostiques laissent cette question en suspens.
Pour pouvoir dénoncer les écrits haineux et les appels à la violence que l’on retrouve dans les livres religieux, ils seraient bien que les agnostiques réalisent que ces écrits ne sont pas uniquement et seulement des mythes.
On ne peut pas prouver que dieu n’existe pas, on ne peut pas prouver que la licorne rose invisible n’existe pas, on ne peut pas prouver qu’Eugord (le père de dieu) n’existe pas. Par contre, on peut utiliser ce qui est écrit dans les livres religieux pour prouver l’absurdité de la croyance en dieu.
Est-ce que les athées et les agnostiques peuvent s’entendre pour dénoncer le racisme, la xénophobie et les appels à la guerre qu’il y a dans les livres religieux ?
Qu’en pensez-vous ?
.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.