Aggée a écrit :Les sciences reposent sur un consensus, par rapport à un protocole bien défini, je me plais à ajouter que le scepticisme scientifique ne peut aborder que certaines matières bien précises, matières = matérialisme.
Il n'est pas question de plaire, il est question que c'est bien cela. Même si ont pourrait plutôt parler de "physicalisme".
Car la science admet largement l’existence de "choses" immatérielle (et même de phénomènes qu'elle n'explique pas)...Ta encore du mal à l’intégrer parce-que ta vision de la science est une caricature, mais bon...
En dehors de ce champ bien précis, les convictions de chacun, qui ne répondent pas à ce protocole, se valent entre elles.
Non, sauf si tu organise toute ta vie autour de la science (mais c'est pas le cas).
Pour moi par exemple, toutes les idéologies et les opinions politiques, morales, etc, ne se valent pas. Même si toutes sont loin d’être "scientifiques".
Pourtant elles existent bien, et ont des conséquences bien réelles...
L’étude de la Bible, la prière qui est, à certains moments, devenue méditation, m’ont permis d’accéder a des états de conscience modifiés, ce qui m’a fait découvrir de nouveaux champs, des champs que la pratique de votre raisonnement ne permet pas d’atteindre.
Ton "excuse" ne couperait même pas une pâquerette ...Explication :
1 ) La méditation n'est pas spécifiquement religieuse ou accessible qu'aux religieux/croyants. Il existe des façons de méditer qui sont parfaitement compatibles avec l'athéisme et qui n'entre guère en contradiction avec la science (ni ne la soutient d'ailleurs, c'est
ascientifique je dirais, ca ne concerne que l'individu et son expérience). Ces techniques de méditation censées ou modifiants le champs de conscience (dans un but qui n'a rien à voir avec le sujet au passage) sont d'ailleurs souvent antérieur aux grandes religions monothéistes. Et sont pratiqué principalement (dans le monde) par des gens éloignés des livres religieux...
Et tu ne sais pas, si je pratique cela ou non, moi aussi...
2 ) Je ne vois aucunement le rapport avec le fait que Jésus puisse avoir marché ou non sur l'eau...Tout ce que je vois, encore, c'est un évitement.
Car contrairement à ce que tu sous entend,
marcher sur l'eau est un phénomène observable,
l'eau est un élément que la science accepte, et
marcher une action physique que la science accepte aussi...
Donc la proposition "Jésus marche sur l'eau" est une manifestation observable de Jésus tout à fait compatible avec le jugement scientifique...Mais plus généralement, avec le jugement "raisonnable", j'entend par la, empirique.
Evidemment, tu fait de ton mieux pour t'en extirper et ne pas t'en justifier. Mais se faisant, tu te piège toi-même... (j'ai pas l'impression que tes état modifiés de conscience t'aide à vraiment prendre conscience de tes propres âneries, mais bon...).
En fait, juger "
Jésus a marché sur l'eau" est autant compatible avec le rasoir scientifique que "
Jean-Michel du village voisin a marché sur l'eau"... Car c'est bien du "matérialisme".
PS : c'est dommage que tu es refusé de prendre ma "perche" concernant
l’interprétation parabolique des passages miraculeux de la Bible...
Par exemple : "la pèche miraculeuse" est considérée, pour beaucoup de personne qui ont étudiés la Bible, y compris des historiens, comme
purement et délibérément métaphorique...

Ça t'aurais éviter de sauter sur ta propre mine.
Toi qui, habituellement, aime dire que tu préfère l’interprétation symbolique à la lecture littérale de la Bible...
Que se passe t'il pour que concernant les miracles, tu ne décide pas de les voir comme purement paraboliques eux aussi ? Sur quels critères te base-tu pour prendre certains passages de la Bible littéralement, et d'autres métaphoriquement ?
Le fameux critère du "doigt mouillé dans la direction du vent" ?
Ha non !... j'imagine que ca te vient de ta "
méditation et conscience en état modifié"...
(excuse moi si je la renomme : ta "
bonne excuse inconscience en état d'anxiété"...D'autant plus que la méditation telle qu'elle existait déjà bien avant la Bible n'a pas vraiment vocation à tout cela...Mais parfois presque l'inverse en fait, cad désengager la volonté de prouver ce qui n'est pas prouvable, et même ce qui est prouvable en fait... Accepter l’ignorance et se détacher du reste, c'est un savoir, la fin de l’ignorance en "sois" [et même la, le "sois" est indéfinissable en ce sens, dans ce cadre]. Ce détachement est parfaitement incompatible avec la volonté d'accorder du crédit à un leader, Jésus ou autre...Et encore moins de s'en justifier avec...
Il semble que non content d’être un inculte en religion, tu est un inculte en ce qui n'est pas religieux mais qui te permettrait de t'en défendre...Selon toi..Car j'imagine que tu va t’apprêter à réinventer les "bases philosophiques" de la méditation telle qu'elle était déjà bien "encrée" avant les livres du désert, surement à coup de concordisme occidentalo-orientaliste, pourquoi pas avec une pincée de neuroscience tien).