Certes, c'est pour ça que j'ai parlé de subjectivité.Lambert85 a écrit :Sapir a un engagement politique très à gauche, il n'est pas toujours objectif non plus.
Au passage, dans quelle case faudrait-il situer Sapir pour qu'il te paraisse plus crédible ? Dans une case qui correspond plus à tes aspirations politiques, j'imagine ?
De toute manière, y a des gens étiquetés à droite qui adoptent sensiblement le même discours que Sapir sur divers sujets, j'ai l'impression (le nouveau terme à la mode est "confusionnisme", comme si aucun accord sur aucun sujet ne pouvait exister entre diverses familles politiques

Sur les homos, ça mérite plus de nuance (cf. mon message précédent), mais pour utiliser ton expression, les homos me semblent "avoir des problèmes" dans la majorité des pays du monde, qui comptent aussi bien des ennemis que des alliés de la petite sphère occidentale (pour caricaturer).Il n'y a pas que les homosexuels qui ont des problèmes en russie, des opposants à Poutine ont souvent des "ennuis". La presse n'a pas intérêt de s'opposer au président "à vie".
Sur les médias russes, j'avoue ne pas être assez au courant, même si effectivement tout porte à penser qu'il ne fait pas bon être un média anti-régime en Russie.
Je suis conscient de tomber dans ce qui peut passer pour un relativisme un peu malsain, mais pour chercher la petite bête, j'aimerais tout de même bien savoir ce qu'il arriverait au Monde ou au Nouvel Observateur s'ils commençaient à mettre en avant des éditos comparant le président français à Hitler. Tchao bye bye les subventions, ça me parait clair. Mais bon, la situation est inenvisageable.
Cela dit, y a un ou 2 jours c'est Kasparov qui s'est vu dérouler le tapis rouge par l'ensemble de la presse mainstream française pour comparer Poutine à Hitler, et enflammer les mentalités sur un ton guerrier et manichéen.
Sur le contrôle de la presse par le régime russe, j'ai trouvé ce lien, qui me paraît assez crédible : http://fr.rbth.com/ps/2014/04/04/les_medias_dopposition_russes_vivants_mais_febriles_28581
Et pour résumer mon propos de non-expert de ces questions, je balance quand-même ce petit article du Monde Diplo ("très à gauche", certes) intitulé L'obsession antirusse.
Car c'est bien de ça dont je parle perso (j'aime bien l'expression "balayer devant sa porte").
Je n'ai aucune envie de "défendre le régime russe", ni de porter des jugements de valeur sur ce que je perçois de son "degré de démocratie", ou "d'autoritarisme".