Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59Encore une fois si le public ce contente d’ exprimer son opinion même si c’ est un jugement moral, cela n’ a rien a voir avec du harcèlement.
C’est là je crois où (
entre toi et moi, et nonobstant de quelle controverse~scandale il s’agit) nous ne partageons pas le même avis. Pour moi, quand un groupe de plusieurs individus condamne et
bashe un individus au point où des gens qu’il connaît, fréquente et/ou qui lui sont proche lui en parle et/ou sont aussi affecté, c’est bel et bien une forme de harcèlement.
Bon, l’on pourrait pinailler sur la question de la fréquence (
parce que le mot harcèlement implique la notion de répétition) et dire que si le groupe ne s’exprime qu’une seule et unique fois, un seul moment, ce n’est pas du harcèlement, mais IRL, concernant les réseaux sociaux en 2020, ça n’arrive jamais. Ça dure tjrs quelques semaines au mieux (
dépendamment des controverses~scandales) et de toute façon, où que tu iras IRL, il y aura tjrs un connard pour te dévisager et/ou te faire un commentaire désobligeant, même plusieurs mois/années plus tard.
L'on est donc pas à dix mille lieux de la notion de harcèlement!
Ici, au QC, depuis quelques années, tous les employeurs ont été obligés d’instaurer un programme (
ainsi que de faire des séances d’information annuelles) permettant de recevoir, de façon confidentielle, les plaintes de harcèlement de la part de leurs employés, que ce soit envers l’employeur et/ou envers d’autres employés. Ben, tu sais ce qu’ils nous disent (
en nous faisant visionner des vidéos pour attardé, avec des personnages animés
) dans ces meetings annuels?
Toute parole, plaisanterie, commentaires désobligeants, remarque négative, jugement moral, etc., effectué plus d’une fois peuvent être considéré comme étant du harcèlement. Et qu’il ne faut pas hésiter à porter plainte aux RH si nous pensons en être victimes. Donc si tu veux aller sur le terrain de « la loi » et/ou parler de la notion de « délit », ben je ne vois pas trop où est la différence d’avec ce qui peut se passer au boulot
VS quand, pendant plusieurs jours/semaines/mois, l’on peut se faire condamner et
basher publiquement par des milliers de citoyens sur « la vitrine du monde » qu’est devenu internet et les réseaux sociaux.
Nonobstant les sujets, les controverses ou les scandales, de nos jours, depuis les réseaux sociaux, nous pouvons tous subir une forme de condamnation populaire qui s’apparentera à une forme de harcèlement et qui pourra déborder IRL, selon les gens que nous croiserons et qui nous feront, eux aussi, des commentaires désobligeants, si ce n’est qu’en exprimant soi-même un commentaire « sensible » qui a le malheur d’être repris et de faire boule de neige! Oui, dépendamment des cas, nous pouvons être le seul responsable de notre malheur, mais là n’est pas la question. La question, pour ce qui m’intéresse,
moi, c’est que je trouve absurde, peu importe le sujet, que tu prétends que ce phénomène n’a rien à voir avec une forme de lynchage au sens figuré et/ou que tu ne veux même pas admettre qu’il s’agit bel et bien d’une forme de harcèlement.
Ça n'a plus rien à voir avec le cas Morin/Nolin, c'est
un autre sujet à part entière!!
Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59Vous reprochez au public d’exprimer son avis...
Non (
pas moi), ça, c’est une fatalité et l’on n’y peut rien! Mais c’est pourquoi je suis d’avis (
ça, c’est un autre désaccord que nous avons tous deux, qui, encore une fois, est complètement indépendant du cas Morin/Nolin. C'est un autre sujet à part entière!!) qu’il faut filtrer un minimum ce qui sort publiquement, surtout quand il s’agit d’accusation!
Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59vous reprochez aux victimes de dénoncez publiquement leur agresseurs....
Oui, ça, moi, je le reproche, en effet! Car les éventuelles conséquences peuvent maintenant être bcp trop dommageables, de nos jours, étant donné la puissance des réseaux sociaux! Et parce que ça tend à créer une tendance, un moyen hyper trop facile de contourner la loi afin de se faire justice soi-même, ce qui, naturellement, propension humaine oblige, va nécessairement être exploité de façon abusée afin de faire du tort, car ça devient une « arme » comme une autre pour se venger.
Et, encore une fois, c'est complètement indépendant du cas Morin/Nolin. C'est
un autre sujet à part entière!!
Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59Vous faites le procès du public en lui reprochant de faire le procès des peoples.
Non (
pas moi), ça, c’est une fatalité et l’on n’y peut rien!
Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59Vous semblez vous préoccupé plus du sort de ceux accusé à tort d’un crime* que des victimes réelles de crime.
C’est juste un effet de contraste parce que je souligne le danger et les dérives que permettent de nos jours les réseaux sociaux. Je suis 100% pour que les victimes dénoncent, mais dans « les règles de l’art », en allant rencontrer les autorités concernées (
sauf s’il y a rapport de force désavantageant la victime). Parce que comme thewild l’a très bien mentionné, dans ce cas les informations qui sortiront publiquement comporteront les 2 versions ayant passés par l’encadrement d’un procès.
Etienne Beauman a écrit : ↑01 sept. 2020, 02:59Elles ont le droit de parler, c’est pas négociable.
En effet, nulle part il est dit que nous n’avons pas le droit d’accuser publiquement un individu sans porter plainte aux autorités concernées.

J’ai jamais dit le contraire!

Je condamne cette pratique,
moralement, si tu veux, voilà tout!

Sauf quand il y a rapport de force désavantageant la victime (
et/ou envers des entreprises).
Parce que n’importe quel individu n’ayant pas un QI d’huître sait pertinemment qu’en passant par les réseaux sociaux~médias ça fera boule de neige et qu’il y aura alors des conséquences bien réelles et concrètes envers celui qu’on accuse sans qu’il n’ait la possibilité de prouver que les accusations sont fausses, déformées, exagérées. Et parce qu’on sait tous que même s’il emploie la loi pour nous accuser de diffamation, ça lui collera au cul des années durant, peu importe l’issue du procès.
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Bref, tu ne sembles pas saisir, même après toutes ces années à échanger avec moi, que je traite certains aspects, peu importe le sujet en cours, de façons parfois complètement séparées et indépendantes. Comme
un autre sujet à part entière. Je peux très bien ne pas être d’accord sur ton refus de considérer tel ou tel mot, dans le contexte général de notre époque, sans pour autant que ce soit lié et/ou ayant pour but d’en faire un argument. Je peux aussi « tiquer » sur un truc « secondaire » sans que ça ait pour but de faire un lien avec le sujet. C’est comme IRL quand on fait des digressions ou des parenthèses.
A contrario, j’ai remarqué que toi, c’est tout le contraire : t’en es incapable, sauf si ça vient de toi et de ton propre intérêt. Tout est tjrs lié à ton avis sur le sujet en cours, ce qui, parfois, te rend bcp trop
picky concernant certaines digressions/parenthèses (
comme ici sur le mot lynchage, entre autres) que d’autres font parce tu es bcp trop « attaché » au « cœur » du sujet (
et/ou à ce que Kraepelin a dit, ce dont l'on se fout tous quand nous argumentons avec un autres que Kraepelin ).
Il n’y a pas que ce qui t’intéresse toi, EB. Les échanges sont dynamiques et évoluent et l’on ne répond pas tjrs aux uns et aux autres en fonction de ce que Kraepelin et/ou un autre à pu dire ou non et/ou spécifiquement au sujet du départ il y a plusieurs semaines/mois/années. Parfois l’on répond et contre argument que
sur le coup, sur un aspect précis, qui peut être complètement indépendant du sujet de base et/ou de ce que les autres ont pu dire, sauf celui à qui l'on s'adresse!
