Le caractère subjectif existe toujours plus ou moins quelque soit le délit. C'est le job du juge, au cas par cas.unptitgab a écrit : ↑11 août 2020, 13:17Pas plus, parce que pour des paroles le sentiment d'agression dépend de la subjectivité de celui qui les reçoit.LePsychoSophe a écrit : ↑11 août 2020, 10:38 Agression verbale à caractère sexuel. Si on requalifie le délit de la sorte, est-ce que cela vous convient?
La subjectivité de l'agressé dépend aussi de sa fragilité.
La responsabilité de l'agresseur est d'être prudent, s'il ignore tout de la fragilité de l'agressé.
Je ne vois pas ce qui dérange.
En effet, nous pouvons involontairement et inconsciemment porter des préjudices et être poursuivi pour cela. A nous le cas échéant de montrer notre innocence. L'homicide par imprudence existe.
Que ce soit sexuel ou non, peu importe. Qu'une agression quelque soit son type puisse être poursuivie, jugée et éventuellement condamnée n'a pas à inquiéter. Certains abuseront, certains se feront piéger... c'est à la marge. Ce qui compte, c'est que globalement on sache qu'on est dans une société où respecter l'autre n'est pas seulement de la politesse. C'est un devoir devant la loi.
Après, il y a tout un panel de manquements à un tel devoir qui vont du tolérable au condamnable... au cas par cas.