Et en admettant que l'association à la couleur noir biaise effectivement notre regard sur les "nègres" (et je pense que ça l'est, dans une certaine mesure - même si personnellement, la couleur noir m'inspire des sentiments bien plus positifs que le marron, le rose ou le rouge), en quoi ce teste serait-il fautif de cette association et en quoi cela l'invaliderait-il ? C'est notre culture qui est responsable de cette association, pas le teste, donc en fin de compte ça revient rigoureusement au même : dans un cas comme dans l'autre, le teste met quand même en évidence les associations positives/négatives que notre cerveau opère sur les individus.mcmachin a écrit : Le fait que tu définisses la personne comme "un noir" est à mon avis assez représentatif de la confusion sémantique [...] De là à ce que notre cerveau associe, dans l'urgence, un visage de couleur marron à un concept triste, ou douloureux, ou je ne sais quoi plutôt qu'a quelque chose de positif (car le test lui impose de réaliser une de ces 2 associ ations cheloues), je trouverais ça tout à fait explicable sans qu'un scientifique sorte de son chapeau la notion de "préférence".
D'ailleurs, le site met à disposition toute une série de testes pour évaluer les associations qu'on peut faire selon, par exemple, la sexualité, le sexe ou le poids des individus, et on note quand même des différences alors qu'il n'est plus du tout question de couleur. Autrement dit : Il faut arrêter de vous obstiner à vouloir discréditer ce teste au seul prétexte qu'il assimilerait les "nègres" à la couleur noir.
Ce n'est pas parce que des questions restent en suspends que le teste en lui même n'est pas représentatif des mécanismes cognitifs qu'opère notre cerveau, mais si tu veux avoir un aperçu du poids que nos biais racialistes peuvent avoir, tu peux regarder du côté de l'histoire. Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler d'esclavagisme ou de ségrégation par exemple, mais dans le genre "préférence automatique" le délire peut aller très loin...Le problème c'est qu'une question reste en suspens : quel est le poids que ces "préférences automatiques" (si elles existent) revêtent dans nos systèmes de pensée et dans nos actions ?
Si vous le dites, monsieurmcmachin a écrit :Le concept de "préférence automatique" est juste un énième concept pété pondu par les sociologues mainstream habituels, abreuvés de subventions pour se branler sur du vide (mais du croustillant quand-même, faut bien rentabiliser).
