eatsalad a écrit : ↑16 oct. 2018, 07:40
J'en reviens donc à ma question, comment calculez vous le prix du travail ?
Pourquoi pas à la quantité d'énergie consacrée à effectuer ce travail ?
Ou au temps de vie consacré à réaliser ce travail.
Je donne ces pistes parce que tu as insisté.
Pour ma part, en général, j'attends d'avoir validé une problématique avant de plancher sur les solutions.
Ta question vaut-elle pour approbation sur le constat du problème ?
eatsalad a écrit : ↑15 oct. 2018, 09:08
Il y a aussi le cas ou les terres familiales reviennent à l'ainé car elles ne suffiront pas à nourrir plus d'une famille, du coup les suivants doivent aller voir ailleurs.
Dans ce cas la terre ne se retrouve pas à l'abandon et au contraire d'autre terres sont mise en cultures.
On est donc pas dans cette situation.
eatsalad a écrit : ↑15 oct. 2018, 09:08
Pour connaitre des chinois né en Chine, il y a eu de nombreuses famines par le passé, j'ai une amie (qui à moins de 40) qui a souffert de carence pendant les années 80.
C'est un plan à mon avis guidé par la nécessité les campagnes ne nourrissant plus l'immense population, il fallait trouver une autre voie.
Heu... Rassure moi, tu as imaginé que je prônais un retour en arrière ou que je regrettais le passé ?
Je parle de risques sur l'avenir.
eatsalad a écrit : ↑15 oct. 2018, 09:08
J'ai le sentiment que la riziculture a surtout été une agriculture de subsistance et qu'elle n'a jamais réellement rémunéré son homme.
oui.
Je confirme.
Mais elle est un élément clef de la survie de l'humanité.
Il y a donc bien quelque chose d'une logique discutable dans notre système.
eatsalad a écrit : ↑15 oct. 2018, 09:08
C'est plutôt vague, je ne sais trop quoi dire.
"L'ensemble de l'économie contribue à une issue certaine et visible", précisément ?
Que proposez vous ?
Le fait est que je n'ai pas de solution.
Est-ce surprenant et est-ce que ça rend le questionnement illégitime ?
Donc je propose de discuter de la problématique jusqu'à ce qu'on puisse exposer un tableau clair de la situation.
Si on pouvait par exemple quantifier les risques, définir les points de non retour s'il y en a.
On est sur un problème d'une nature très comparable à celui du changement climatique.
Il y a un phénomène d'inertie qui pourrait faire que si d'aventure advenait le jour où les progrès techniques ne parvenaient pas à compenser les pertes en terres arables, nous serions dans l'incapacité matérielle de remettre ces terres en cultures dans un délais court.
eatsalad a écrit : ↑15 oct. 2018, 09:08
jean7 a écrit : je dis aussi qu'il faut modifier la machine qui les met en concurrence directe avec le monde paysan.
Ce n'est pas Monsanto de se posera ces questions et modifiera des règles qui lui sont favorable.
Ca me parait bien plus complexe, et à mon avis pour se faire une idée objective, il faut sortir des images d'Epinal du monde paysan, avant les petits paysans crevaient plus souvent de faim que vous ne le pensez !.
Tout d'abord, je ne me soucie pas ici du sort du petit paysan. S'ils ne crèvent plus trop de faim aujourd'hui, du moins en Chine, ils n'en vivent pas moins dans des conditions d'une précarité telle que la plupart de ceux qui lisent ces lignes s'ils en étaient témoins les qualifierait de misérables.
Mais ne soyez pas hypocrites, ils ne disparaissent pas en s'installant dans de jolis appartements urbains. Ils crèvent un par un, qui de chaud qui de froid, qui de tomber sous la charge de bois mort ou de s'endormir une dernière fois devant le feu.
Mais je ne dirais jamais qu'ils meurent dans la misère car ils restent dignes jusqu'au bout. Eux.
L'objet de ce fil n'est pas de s'inquiéter de leur sort mais des conséquences du travail qui n'est plus fait.
eatsalad a écrit : ↑16 oct. 2018, 07:40
jean7 a écrit :Ce n'est pas Monsanto qui se posera ces questions et modifiera des règles qui lui sont favorable.
Monsanto (qui n'existe plus à l'heure où nous écrivons) n'a pas intérêt non plus à voir ses clients disparaîtront.
Les clients de Monsanto (c'est très bien que cette société ait changé de nom, nous pouvons donc continuer à utiliser son nom pour désigner la position qu'elle occupe) ne sont pas ceux qui seront inquiétés par les difficultés à nourrir la planète. Bien au contraire.
Monsanto ne vend pas de nourriture.
Quel est réellement son intérêt entre une abondance globale ou une carence globale en riz sur la planète ?
Disons qu'on produise aujourd’hui 100% des besoins.
Quelle situation augmenterait la valeur de Monsanto entre :
- une prévision de chute graduelle de ce pourcentage
- une prévision de hausse graduelle de ce pourcentage
(prévisions basées sur des facteurs extérieurs à son activité) ?
En bref, l'intérêt de Monsanto serait-il une tendance d'évolution vers 90% ou 110% ?