La lecture du Coran ne renvoie pas à Victor Hugo.
Il vaut mieux se concentrer sur la partie qui correspond à la période de la Mecque, c'est plus "contemplatif", sinon, effectivement, ça met le moral à zéro. C'est déprimant.
Pour les caricatures, on enlève les moyens de diffusion, téléphone portable, internet, réseaux sociaux, il n'y a plus de problème.
Ce dont les spécialistes de la déstabilisation, les fouille-merde, qui sont le problème.
Ils entretiennent et la diffusion et la caisse de résonance médiatique avec d'étranges alliances et complicités. Entre extrêmes, on peut se rendre des petits services. C'est ce qu'ont découvert tardivement les services de renseignement, car ils pensaient que les groupes étaient cloisonnés, avec une étanchéité.
Dans le procès des attentats de Charlie, en cours, on trouve un trafic d'armes avec une partie du circuit passant par des personnes d'extrême-droite.
Ce qui n'empêche pas Jean de conserver sa position sur le sujet, et moi la mienne, quoiqu'elles soient très proches.
Le coran a une structure prescriptive et répétitive
Contextuellement, initialement, c'était un texte qui s'adressait à des membres de tribus, des itinérants. Les universités dans le coin...
On peut se rapprocher de groupes nomades pour essayer de comprendre les différences entre sédentaires qui disposent de structures fixes (écoles, institutions...) et les nomades, plus volages, aléatoires... Bien sûr, il y a les grands pélerinages, mais ça ne suffit pas.
Si c'est trop compliqué, trop contraignant, pour ce type de populations, sans connotation péjorative, ça se perd en route. Il faut du réaliste, de l'efficace. Le coran des origines a mis quelques siècles avant de se fixer dans une forme qui convenait, pou x raisons. Je laisse le dossier à ceux qui ont plus de connaissances sur ce sujet. Nicolas qui semble en connaître un bon bout.
Par rapport à ce que ce que je précisai justement à Nicolas, quelle que soit la tendance, sunnisme, chiisme ou autre... il n'y a jamais eu de travail d'exégèse reconnu et admis, sauf erreur de ma part. Il y a eu des critiques, mais fondamentalement et globalement, il n'y a pas grand chose de tangible qui a franchi les différentes frontières.Pas de consensus international.
On peut en ergoter, mais l'approche "sèche" de Zineb el Rhazoui a le mérite d'être courte, synthétique, claire. Évidemment, sujette à polémiques, mais au moins, on dispose de tout ce qui est nécessaire comme éléments pour appréhender les situations.
Ce qu'il y a de bien avec Zineb, c'est qu'elle ne tourne pas autour du pot. Elle y va au scalpel.
Je sens Nicolas échanger bien volontiers un Dominique contre une Zineb.
Je ne pourrais pas lui donner tort.
Elle a participé à plusieurs commissions dont une organisée par le Sénat.
Elle traite de la réalité et de l'actualité, elle va à l'essentiel, sans fioritures.
Si vous avez besoin de liens...
Une recherche personnelle est toutefois intéressante.
On comprend vite pourquoi Zineb est active et présente.
C'était un premier point.
Quand on a une connaissance du texte, on a une base concrète de réflexion cf. L'investissement de Phil. Je pense que tu as dû être surpris, par une certaine "aridité" relative à la crudité du texte.
Nous avons un stock d'hommes politiques et d'élus qui planchent sur la question de l'islam sans rien connaître des fondements.
Je vous passe les quantités de journalistes, de "spécialistes" et d'éditorialistes capables de parler d'un livre qu'ils n'ont pas lu (cf. Un bel exemple, au sujet de la psychanalyse : "Le crépuscule d'une idole", un cas d'école, il y en a bien d'autres. Avant, il y avait eu "Le livre noir de la psychanalyse".).
Si je parle de ces deux ouvrages c'est que leur parution a peu à peu produit des effets. Mais là n'est pas le sujet. C'était juste un aparté relatif au traitement des informations, des données.
La lecture du coran ne suffit pas pour envisager un plan d'action.
Il existe la question des hadiths, en partie réfutée par Nicolas (je ne commets pas un impair?).
Il a raison, mais pas que... Ce sont des prescriptions, une sorte de guides, parce qu'il y a le coran, mais suivant les pays, pas forcément le même tronc, les mêmes références avec les hadiths, la sunna. Globalement, à peu près, mais il y a des divergences. C'est aussi pour cette raison qu'on peut parler des islams. La régulation au quotidien de la vie de millions de croyants n'est pas une mince affaire, sachant que l'islam est à la fois religieux et politique dans sa forme moderne, la plupart du temps, quand on traite le sujet. S'il ne faisait pas de bruit, on ne s'en occuperait pas. C'est ce qui s'est produit pendant des années.
Il me semble qu'on ne peut parler de sujets précis que quand on a développé une connaissance suffisamment approfondie et réfléchie.
La précipitation et la considération en restant à la surface ne sont guère opérants.
Éventuellement, le cas échéant, peut intervenir le problème de connaissances supplémentaires justifiées qui demandent un recours en passant par la case langues.
J'ai développé ce point plusieurs fois.
A ce niveau de considération et de gestion, c'est plutôt une affaire de spécialistes avec un cahier des charges et des objectifs rigoureux.
Pour comprendre la "pensée" de daesh, de l'état islamique, il fallait récupérer les écrits, les lire et les traduire en faisant preuve d'un niveau d'expertise.
Cas des frères musulmans : les textes initiaux complets ne sont pas traduits et disponibles, en différentes langues, en totalité. Seule sont proposées les parties les plus "acceptables".
Les autres sont, d'après des experts, nettement plus redoutables et préoccupantes.
S'il n'y avait que les frères musulmans...
Mon focus au sujet des langues n'est pas anodin. Nicolas va monter en température...
Il est bien évident que pour le commun des mortels, ça ne va pas changer grand chose. Il n'y aura pas de modifications constatées dans les modes de pensée et les comportements. Nous sommes d'accord.
A partir d'un certain niveau d'expertise, je ne vois pas comment on pourrait en faire abstraction. On ne situe plus à un niveau intellectuel relatif à l'histoire, l'anthropologie, l'ethnologie, même si ça peut un peu aider, mais à un niveau d'action, un mode opératoire en prise directe avec la réalité.
Il y a ce qu'on propose à lire, la "façade", rassurante, policée, et ce qui existe réellement.
Tout dépend du niveau auquel on veut se situer, ou on fait référence.
0 un niveau géo-politique, il va falloir mettre le paquet.
La taqiya est pratiquée, qu'on veuille le reconnaître ou pas.
Emmanuel Macron a conduit différents grand entretiens à propos de plusieurs sujets de société à traiter.
Hier, j'ai découvert que les rencontres avaient été archivées, et disponibles en format vidéo. Le troisième grand entretien, si je ne me trompe pas, est consacré à la laïcité, l'islam... dans la société.
Le débat est conduit avec plusieurs intervenants, dont Gilles Kepel et Benjamin Stora.
Ce dernier est plutôt une pointure dans son domaine.
Les réflexions sont concrètes, pratiques.
Ça peut aussi faire l'objet d'un lien.
Pour terminer, au sujet de la connaissance d'un sujet, dans les sphères de pouvoir, décisionnaires : il est absolument remarquable de constater, que, dans une république laïque, on puisse compter des ministres qui ne maîtrisent pas leur sujet, notamment celui de la loi sur la laïcité de 1905.
Nicole Beloubet, à propos de l'affaire Mila a commis un impair monumental, cette année (janvier).
Elle était garde des sceaux!!!
Le texte ne présente pourtant pas de difficultés rédhibitoires.
Il est prévu, et rédigé en ce sens, pour que chacun puisse correctement se l'approprier.
Pour une professionnelle de la politique, élue, ça fait désordre.
Ce n'est pas très sérieux.
Elle est revenue sur ses propos par la suite, mais auparavant, elle était bien campée sur ses positions.
On imagine pour le reste...
Je sais, c'est un biais, mais quand même..
Une championne toutes catégories, hors pair, elle est à son maximum, ex-ministre, Ségolène Royal.
Ils sont plusieurs dans ce cas de figure.
Royal est royale.
Pour les conneries, ça laisse dubitatif. J'emploie ce teme, parce qu'au autre serait en_dessous de la juste réalité.
Elle n'arrête pas de les empiler.
Royal est toujours là, je n'ai jamais compris pourquoi on n'était jamais parvenu à la virer, à l'exclure.
Une histoire de réseaux d'influence?
Dire que le PS l'a présentée face à Sarkozy, pour des élections présidentielles. Ça laisse rêveur, et ça inquiète fortement quand on se penche sur l'état des institutions, et de leurs légitimes représentants.
Vous voyez le problème ? Vous comprenez le temps que ça va prendre ? Les difficultés ?
Intervenir auprès d'élus (maires, députés...) en espérant faire remonter des informations n'est pas non plus une partie de plaisir.
On peut espérer, on peut patienter.
Il y a cependant une urgence des situations, les derniers évènements en date sont sufisamment efficients pour le rappeler.
Si ce n'est pas une clarification raisonnée des enjeux et des actions, j'en perds mon latin.
J'ai essayé de structurer, c'est un peu fouillis, je le reconnais, mais il y a une ligne directrice.
Ite missa est.
Amicis, vade in pace.
Ce qui ne va vraiment pas arranger la situation:
https://www.lepoint.fr/monde/l-ombre-du ... tor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20201130
Pour rester dans le ton de la rubrique, dans l'enfilade comme on dit au Québec (c'est bien ça?...)
https://www.lepoint.fr/education/samuel ... tor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20201130
Quand je détaillais les soucis à venir avec une belle brochette d'inconscients et d'incompétents aux manettes...