shisha a écrit : ↑16 janv. 2022, 16:05
Je n'arrive pas à trouver le nombre de décés Omicron en valeur absolue pour cette période, mais il a souvent été affirmé qu'environ 1/3 des personnes allant en soins critques/réanimation mourraient. A Cela, il faudrait rajouter un nombre conséquent de personnes qui ont décédé du virus Omicron mais qui ne passe pas par le service de réanimation ?
Cette période (du 6/12 au 9/01) n'est pas représentative, omicron étant devenu majoritaire en France en gros à partir du 20/12.
Non, je ne pense pas que le nombre de décès covid hors du système hospitalier soit très important (je n'ai pas les chiffres des EPAHD, mais je n'ai pas vu de signal particulier).
Ensuite, si Omicron représente 55% des hospitalisés, il ne représente que 31% des réas, un bon signe donc.
Comme le signale Christian plus loin, il est encore bien trop tôt pour se faire une idée précise.
shisha a écrit : ↑16 janv. 2022, 16:05Concernant les réanimations ou les décés, je ne vois pas en quoi Omicron serait plus dangereux que la grippe.
Et je ne vois pas comment on peut prétendre que omicron serait moins dangereux que la grippe
Tu as du remarquer que je suis sensible aux différents paramètres pour caractériser les risques :
- Quelle est la sévérité intrinsèque des variants.
- Quel est l'impact des immunités existantes sur cette sévérité.
Aujourd'hui, le "consensus" scientifique confirme que omicron est moins grave de delta (3 à 5 x pour la sévérité intrinsèque suivant des sources fiables), mais les caractérisations sont encore bien floues.
Alors j'essaye de me renseigner, pensant (un peu orgueilleusement) avoir des bases correctes en biologie et je me heurte à une complexité incroyable du sujet dès que je tente d'approfondir. Par exemple, on parle beaucoup de la protéine spike, qui est la "clé d'entré" du virus dans les cellules et sur laquelle on suit les mutations. Mais j'ai tenté de voir les mutations au niveau de l'ARN du virus (son code génétique) et l'impact sur la cellule, qui est détournée de son fonctionnement pour reproduire le virus. Et là, ben je ne comprend plus grand chose
Christian a écrit : ↑16 janv. 2022, 17:04
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la COVID-19 est une atteinte systémique, reins, système sanguin, neurologique... On n'a pas fini de découvrir les surprises du SARS-Cov-2.
Oui, pour pas mal de spécialistes, c'est une véritable saloperie.
Pour les covid-long, 10% des malades seraient concernés, 80% des personnes hospitalisées et cela touche toutes les tranches d'âge.
C'est possiblement un futur problème sanitaire majeur.
L'
article wikipédia commence à être bien consistant sur le sujet.
Christian a écrit : ↑16 janv. 2022, 18:18
Trop tôt pour le savoir. Omicron circule depuis un ou deux mois seulement.
On le saura dans 6 à 12 mois. C'est pour ça qu'il faut être prudent.
Absolument.
Du point de vue gestion sanitaire, être trop optimiste est toujours une très mauvaise approche.
Depuis le début de l'épidémie, les "rassuristes" se sont toujours plantés.
(ils finiront certainement par avoir raison un jour, un peu par hasard)
Il faut noter qu'il n'y a presque pas de rassuristes chez les spécialistes, ils sont surtout surtout chez les politiques, médias et désinformateurs:
- Accidents de trottinettes, pas de 2eme vague, c'est moins grave que, il faut laisse faire, les vaccins vont empêcher les contaminations, le virus va s'adapter à nous, les enfants ne se contaminent pas, ça ne touche que les fragiles, etc...
Alors je comprends bien qu'il est tentant de se rassurer, surtout après 2 ans d'épidémie. D'autant plus qu'un certain nombre de choses se banalisent (200 morts par jour et plus personne n'en parle, "Ça y est, ça baisse !" je lisais ce matin. Enfin oui, on est quand même à 295 000 cas par jour

)
note: vu l'allègement des tests, en particulier pour les écoles, ça va mécaniquement baisser.