Ce rapport plus complet de la DREES montre bien une plus faible sévérité d'omicron quel que soit le statut vaccinal (page 8 notamment).Inso a écrit : ↑14 janv. 2022, 13:56 La vague omicron est clairement moins sévère en terme d'hospitalisation, de réanimation et de décès, mais je ne vois toujours pas de définitions claires des causes, à savoir quelle est la part intrinsèque de moindre sévérité du variant et quelle est la part d'immunisation par vaccination et/ou par infection.
Tant que les hôpitaux peuvent faire face, c'est défendable. C'était un pari risqué il y a quelques semaines quand on n'avait pas de recul sur la sévérité de ce variant, mais visiblement un pari gagnant.La politique actuelle semble être de "laisser filer" puisque ce variant est moins grave (et certainement pas bénin vu le nombre d’hospitalisation).
J'ai un peu l'impression (désagréable) qu'on "laisse faire" tout simplement parce qu'on a échoué à maîtriser cette vague et donc on abuse des excuses de "moindre gravité" et de "fin d'épidémie" alors que les scientifiques ne prédisent pas cette fin, tout au plus la jugent-ils possible.
Note : "on" = les pouvoirs publics
Tout est une question de compromis dans cette gestion de crise.
Le fait est que ce variant est tellement contagieux que les protocoles (testing, isolement, cas contacts, etc.) devaient être revus, sans quoi on se dirigeait vers un nouveau confinement total.
Certains optimistes estiment que grâce à omicron et sa folle propagation, on pourrait atteindre une certaine immunité collective d'ici quelques semaines.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html