Références au XIXe siècle:
Références au XXe siècle:Les termes Woke et wide awake (complètement éveillé) sont apparus pour la première fois dans la culture politique et les annonces politiques lors de l' élection présidentielle américaine de 1860 pour soutenir Abraham Lincoln7. Le Parti républicain a cultivé le mouvement pour s'opposer principalement à la propagation de l'esclavage, comme décrit dans le mouvement Wide Awakes.
- If You're Woke You Dig It
- I been sleeping all my life. And now that Mr. Garvey done woke me up, I'm gon' stay woke. And I'm gon help him wake up other black folk.
- Wake up Ethiopia! Wake up Africa!
- Laissez-moi vous dire, mon ami. Se réveiller est beaucoup plus difficile que de dormir, mais nous resterons éveillés plus longtemps
- e conseille à tout le monde d'être un peu prudent quand ils passent par là, rester éveillé, garder les yeux ouverts
Références fin 2000:
Années 2010:
- être toujours éveillé, ou être toujours vigilant
- ne pas être apaisée, ne pas être anesthésiée.
CritiquesLe concept d'être Woke soutient l'idée que ce type de prise de conscience doit être acquise. (de moi, ici nous pouvons référer au marxisme cutlurel)
- La vérité ne nécessite aucune croyance. / Restez réveillé. Regardez attentivement.
- Bloomberg Businessweek demandait "Is Wikipedia Woke?" (« Est-ce que Wikipédia est Woke ? »), en faisant référence à la base de contributeurs largement blancs de l'encyclopédie en ligne
Barack Obama critique également les stratégies déployées en ligne par certains militants, s'inquiétant de cette tendance Woke, particulièrement au sein des campus universitaires : « Il y a des gens qui pensent que pour changer les choses, il suffit de constamment juger et critiquer les autres », en l'illustrant par un exemple : « Si je fais un tweet ou un hashtag sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super “woke” parce que je t'ai montré du doigt. Mais ce n'est pas vraiment de l'activisme. Ce n'est pas comme ça qu'on fait changer les choses. » Obama ajoute encore : « Si tout ce que vous faites c'est de jeter des pierres (sur les réseaux sociaux notamment), vous n'irez probablement pas très loin ».
Le 4 septembre 2020, le chroniqueur québécois Mathieu Bock-Côté a écrit dans Le Journal de Montréal que, depuis quelques années, les campus universitaires sont frappés par une forme d’hystérie idéologique. Il déclare : « C’est la culture woke, qui se présente comme une hypersensibilité aux droits des minorités, mais qui, dans les faits, assimile à la haine toute remise en question de l’immigration, de la sainte diversité ou de la théorie du genre. Et les interdits se multiplient. Maintenant, qui conteste la théorie du racisme systémique peut se faire expulser de la vie publique. On peut même perdre son emploi pour avoir mentionné le titre d’un livre. Qui se fait accuser de racisme ou de transphobie, aussi injuste l’accusation soit-elle, risque d’en payer le prix très cher socialement et professionnellement. Il sera banni et traité en pestiféré. Les excités des réseaux sociaux voudront ruiner sa réputation. Alors pour éviter toute tentative de diffamation, on développe un réflexe d’autocensure. Pire : certains en viennent à dire le contraire de ce qu’ils pensent. Cela pousse à perdre le contact avec le réel.