sansdec' a écrit :
Avez-vous lu l'article du New Yorker ?
Oui et cela ne repond pas à ma question. En gros des rabins ont controlé si la fabrication de produit casher en chine etait bien conforme aux regles. Je ne vois pas le rapport avec le sujet.
le sujet était que, contrairement à ce qu'on pouvait penser, l'intérêt pour les produits casher était économiquement intéressant pour un tas d'industriels de l'agroalimentaire, dont des chinois, car se conformer aux normes permettait d'assurer que leurs produits se vendraient à des personnes dont le niveau socio-économique était intéressant (juifs orthodoxes, fanas de certaines règles diététiques, zozos new-age ou fondamentalistes bibliques - j'en connais -, etc.).
et montre que celles-ci ne se limitent pas aux prescriptions décrites dans la torah il y a des siècles effectivement Je n'ai pas lu cela mais mon anglais a quelques lacunes. Mais bon si vous le dites je vous crois.
Bien aimable ...
Si c'est tres etonnant les religions etant généralement rétives à toute évolution. L'exception qui confirme la regle ?
Pas si exceptionnel que ça. Toutes les religions qui se sont maintenues sur une longue durée ont fait des concessions à l'air du temps, l'avancée des connaissances, etc. Même des communautés apparemment bornées et bloquées au 16è siècle y sont bien obligées (je reviens des USA, où j'ai vu une pub montrant des Amish fabriquant et livrant des meubles pour encadrer des chauffages à gaz à l'aide de charette chaussées de pneus en caoutchouc gonflés. Que je sache, la bible version King James ne mentionne pas le caoutchouc ni la pompe à air, ni le chauffage au gaz, ni les échanges commerciaux avec les non Amish ...).
La nourriture casher a bonne presse dans de nombreux milieux préoccupés de leur santé et non seulement dans les cercles religieux juifs, car l'inspection par un rabbin agréé garantit un certain nombre de pratiques hygiéniques et l'absence de pas mal d'additifs potentiellement nocifs (les méthodes d'abbatage et de traitement de la viande ne sont qu'un des aspect de la kashroute).
C'est le sens que j'ai compris à vos ecrits car si il n'y a pas de rabin il n'y a pas de garantie, mais ce n'est peut etre pas ce que vous vouliez dire.
Ce que je voulais dire est que les pratiques de surveillance/inspection et certaines édictions (exigence d'hygiène, interdiction du mélange de certaines substances)
étaient perçues par certains comme supérieures aux pratiques courantes (surtout au vu des scandales dans l'agro-alimentaire occidental - OGM, additifs, antibiotiques, etc.), ce qui en fait un excellent argument commercial.
Je n'ai jamais dit d'ailleur que la viande kasher etait malsaine... mais que la qualité hygiénique etait inférieure aux normes occidentales.
Ce qui est parfaitement faux dans l'état actuel des choses. La viande casher impose des normes d'abattage cruel - qui en passant étaient la norme en occident il n'y a pas si longtemps et l'est toujours dans certaines campagnes, je l'ai constaté - mais pas nécessairement anti-hygièniques.
Ce qui n'empeche ullement de faire kasher + norme occidentale (ce 'est pas incompatible) mais ce qui tend à demontrer que le label kasher n'est pas un gage de qualité... suis je clair ? La qualité occidentale va au delà des exigences du talmud et des "adaptations apportées.... Par exemple si l'on parle de traçabilité ce n'est pas le label kasher qui va en donner. Ni de faire analyser un echantillon de viande en labo etc etc... Donc qu'apporte le rabin d'un point de vue hygienique ? Je pense qu'il n'apporte rien.
Si l'on s'en tient aux seules normes du talmud, certes. Mais comme je vous l'ai déjà dit, celles-ci ne constituent plus depuis longtemps les seules exigences de la kashroute et je ne serais pas le moins du monde étonnée que les normes de traçabilité de la viande en fassent de nos jours partie, d'autant plus que la viande qui n'est pas agrée par un rabbin finit souvent dans les gondoles des produits "ordinaires" (les commerçants, juifs ou non, ne sont pas fous, ils ne vont pas jeter de la barbaque qu'ils peuvent vendre à d'autres).
Je n'y avais pas pensé.... Vachement utilie.... comme ca on peut faire l'éonommie du veto et d'analyse sanitaire et biologique etc... Le Rabbin est là il inspecte avec son oeil avisé si la bete est saine ou non... Effectivement se sont des mesures hygièniques vachement développées et utiles ... nan j'rgole... comme quoi le rabbin ne sert à rien d'un point de vue hygiénique... (bis)
Cf ci-dessus, plus le rabbin peut parfaitement s'assurer que les normes d'un cahier des charges soient respectées, ou se faire accompagner d'un vétérinaire (être religieux ne rend pas nécessairement idiot).
Car le fait de devoir etre "kasher ou hallal" + conforme aux normes rend l'abattage encore plus cruel. comme par exemple suspendre un animal vivant et conscient avant de le tuer. (suspendre un animal : norme sanitaire occidental pour éviter que l'animal soit souillé du sang d'un autre - tuer la bete consciente : contrainte religieuse)
Vous n'avez visiblement jamais assisté à l'abattage d'un cochon dans nos campagnes lors de la St Martin en novembre ...
J'avais juste dit que la chine n'etait pas un modele en terme de norme sanitaire. Vous m'avez alors demandé ce que je connaissais à la Chine. Je reponds et cela ne vous plait pas. En plus je n'ai jamais affirmé que je connaissais tout sur la chine, j'ai dit que je ne connaissais que légèrement la Chine....Parfois plus on connait un pays moins on le connait....parce que quoique je fasse je ne fais qu'effleurer leur culture sans jamais pouvoir m'y impregner totalement. D'ou le legerement ou le superficielement... De plus les normes hygièniques chinoises ne sont pas ma spécialité... Je n'ai juste jaugé qu'avec mes yeux, parfois un peu surpris de certaines pratiques ou de certains marchés.
et vous avez généralisé les pratiques de certains marchés à l'ensemble de l'industrie agro-alimentaire ... pas très "cartésien", ça
