Bonjour Greem,
Greem a écrit :10-eux a écrit :Si un sous-système (individu) à des activités dangereuses pour le système dans lequel il opère (la société), il est normal que la réaction du système (si celui-ci peut réagir) soit de tenter de neutraliser/réparer le sous-système non-conforme.
A aucun moments il n'est utile de mettre un LA surnaturel pour justifier de condamner un contrevenant !
En effet, mais dès lors, pourquoi s'obstiner à parler mérite et responsabilité ?
Récompenser le "mérite" vise généralement à récompenser (donner plus d'importance à) un sous-système qui opère particulièrement bien (pour garder ma terminologie).
Un sous-système défectueux est responsable d'un soucis qu'il crée. Un virus est responsable d'une maladie par exemple ... a t-il un libre arbitre ?
Vous semblez "buter" sur quelques mots comme ça.
Pourtant les concepts auxquels ils renvoient sont parfaitement utiles et ne nécessitent aucune croyance en un LA surnaturel.
Comme d'autre, je ne vois pas trop où vous voulez allez en entendant expurger notre langue de ces concepts ... sauf si vous avez d'autre mots pour les remplacer ? Je ne vous ai pas lu en proposer.
Par exemple, si vous voulez bannir "LA" de votre langage, comment dois-je référé un processus cognitif permettant l'évaluation d'une situation complexe par un encéphale humain ? Je n'ai rien contre les périphrases, mais si je peux les éviter, je ne m'en porte que mieux.
Vous n'aimez pas "libre arbitre" ! Avec vous un soucis avec "libre mouvement" ?
Les deux constructions sont pourtant similaires.
Est-ce la construction sémantique le problème, ou la connotation que transporte le mot pour certains ?
Si le soucis vient d'aspects "méta-langage", ce n'est pas le terme le soucis, c'est l'éducation des locuteurs de ce langage.
Si les individus ne sont que des pièces de monnaies susceptible de tomber sur pile (mauvais) ou face (bien), les tenir pour responsable de leurs actes est aussi absurde que tenir pour responsable une pièce qui serait tombé sur le mauvais côté.
Ah bon ? Donc vous entendez dire qu'un système n'est pas l'auteur de ses actes ?
Les explications, bien inintéressantes pour comprendre, n'excusent et ne changent rien !
Le "mauvais" (pour un système donné) comme vous dite, reste mauvais, peut-importe la raison pour laquelle il est mauvais.
Quand vous êtes victime d'une intoxication, c'est bien l'agent toxique qui est responsable de l'intoxication, non ?
Pourquoi donc une telle frilosité vis à vis de l'humain ?
Bref pour l'instant je ne souscris pas à votre requête sémantique.
Mais j'espère que vous avez saisie que dans les concepts nous somme globalement sur la même ligne vis à vis de cette question du LA.
Seule nos approches d'une solution à la confusion sur le LA différent.
Je comprends que notre société soit encore un peu (beaucoup) arriéré sur ce sujet et qu'il faille par nécessité s'accommoder des limites de notre langage, mais si on admet que le libre arbitre n'existe pas, alors il faut être prudent quand on parle de responsabilité et bien préciser les limites qui nous permettent de définir cette responsabilité pour éviter tout glissement conceptuel du mot.
Je serais prudent avec ce genre d'affirmations !
Surtout quand vous refusez l'usage d'un mot dans un de ses sens courant.
N'êtes vous pas en train de faire un glissement de sens ? En voulant systématiquement percevoir un mot (responsabilité) selon une seule de ses acceptions ?
De nouveaux, vous semblez vouloir supprimez des mots, vous n'en proposez aucun pour les remplacer ! Appauvrir une langue est rarement une solution pour aller vers une meilleure compréhension mutuelle. Je serais plutôt de ceux qui voudrait redéfinir/enrichir la langue afin d'assurer une meilleure communication et une meilleure conception de la réalité.
Idem pour ceux qui s'obstinent à parler de libre-arbitre plutôt que de liberté.
Libre-arbitre veut dire stricto sensus : "Arbitrer librement", c'est donc un sous ensemble du concept "liberté" !
Concevez vous qu'un homme peut arbitrer une situation ?
Concevez vous qu'il le fait librement ?
Il a donc un "libre-arbitre", qui peut cependant être parfaitement déterministe ! (qui est un aspect du concept général de "liberté")
Je ne partage pas votre peur des mots, je préfère les définir proprement, où les redéfinir quand nos connaissances l'exigent.
Fut un temps, la foudre était une manifestation de/des dieu(x). Auriez vous été partisan de ne pas utiliser ce mot pour parler du phénomène de la foudre tel que compris par la science ?
Le mot est le même, pourtant le concept sous-jacent auquel il réfère est diaboliquement différent ! C'est un mot dont la conception et le sens c'est vu redéfini par l'histoire de nos connaissances. Pourquoi ne pas faire de même avec le "pouvoir d'analyse et de réaction à une situation" du système déterministe "homo-sapiens" ?
C'est pas évident (surtout quand on est face à des gens qui adoooooooooooorent jouer avec la polysémie des mots) mais je maintiens que c'est une nécessité si on veux faire évoluer les mentalités.
Mais les mots sont polysémiques par nature. Croire que vous pourrez réduire un mot à un usage est une utopie.
Un langage possède différents niveaux de précision selon les situations rencontrées couramment par ses locuteurs.
Sauf à définir un langage formel (ou à abuser de périphrases) vous aurez toujours des mots polysémiques dans une langue populaire !
Si dans le cas présent, je peux comprendre votre "inconfort" avec le LA, je vous enjoins à proposer un terme de remplacement pour parler du processus cognitif qu'est l’évaluation d'une situation par un système complexe tel qu'un encéphale humain !
Le mot "Libre" ne remplissant pas cette fonction.
Je n'ai personnellement aucun soucis avec la redéfinition de termes dans un propos, pour peu que l'on n’oscille pas avec les multiples sens.
Et sur ce point je vous rejoins, j'avais d'ailleurs stoppé mes interventions sur ce fil du fait de l'étrange jeu terminologique de certains.
Amicalement,
10-eux
Post-Scriptum:
Bonjour Denis,
Denis a écrit :Salut 10-eux,
Tu dis :
Notez que je considère la mécanique quantique comme déterministe, même si cette dernière ne permet que des prédictions en terme de probabilité.
Est-ce une croyance? une connaissance? un pari?
C'est une connaissance: La mécanique quantique ne permet que des prédictions statistiques.
Le résultats n'est donc pas une variable, mais une lois de probabilité pour cette variable.
Le résultats est donc déterminé pour la distribution de probabilité.
Quand à savoir comment est choisi l'aspect aléatoire au sein de la distribution de probabilité, qui elle est déterministe, le plus probable étant qu'il soit désidé au
hasard* !
*Tout du moins c'est la solution qui demande le moins d'hypothèses. Mais pour être exact, cet aspect n'est pas encore parfaitement décidable, je serait donc d'avis de sursoir à son jugement sur cet aspect.
Moi, je suis plutôt porté à faire le pari inverse.
Pour vous c'est donc un pari ?
On parie combien?
Présupposez vous de ma réponse ?
J'imagine que vous avez un moyen de répondre à cette question si vous proposez un pari ?
Hors, dans ce cas, votre position ne serait plus un pari, mais une connaissance !
Au choix:
- Votre position n'est pas un pari
- Vous me proposez un pari qui ne pourra pas être tranché
- Vous n'avez pas la réponse mais vous savez qu'elle existe et vous vous livrez à un jeu étrange
J'avoue être perplexe sur un tel procédé.
Amicalement,
10-eux