Salut Green
Greem a écrit :Aaaaaaaaaaah d'accord ! En fait, vous voulez juste dire que l'univers est saisissable, ou compréhensible. En effet, si on est capable d'appréhender sa physique et les forces qui définissent le comportement de cette physique, c'est que l'univers est foutu de telle façon qu'on puisse l'appréhender, au moins en partie. Bon sang, les chemins tortueux que vous prenez pour exprimer quelque chose d'aussi simpliste.
Je suis bien d'accord, mais ces chemins tortueux sont justifier par la contrainte de n’user que des vérités nécessaire et non simplement le bon vieux sens commun. Ce que je dis, c'est que le propre de la raison, c’est de chercher à rendre compte de tout ce qui existe, de rendre raison de l’existence. Et il y a correspondance entre les vérités inné de la conscience et l'univers car la raison serait tout à fait impuissante si l’univers était irrationnelle, voilà pourquoi il est nécessaire de postuler qu’en principe rien n’existe sans raison. Voilà pourquoi je dit qu'il est irrationnel d’affirmer que quelque chose soit sans raison, y compris l'existant. Voilà pourquoi de mon point de vu le concept Dieu s'impose naturellement comme vérité analytique, comme vérité nécessaire.
Greem a écrit :Problème : Je ne vois absolument pas ce que la foi vient faire ici et en quoi ce constat démonterait quoi que ce soit ayant un quelconque sens ou but à l'univers. Je ne comprends pas non plus pourquoi vous vous obstinez à vouloir utiliser le mot Dieu.
Les mouches ont mal, Gabriel...
J’ai parlé de foi, car il se trouve que le « principe de raison suffisante » ; l’affirmation que rien n’est sans raison, est depuis Kant et sa
Critique de la Raison Pure , considéré comme un concept impliquant un acte de foi envers la raison.
Pour ce qui est du but ou du sens de l’univers ; la métaphysique de Leibniz en donne une idée assez claire mais très vaste, avec sa fameuse déclaration:
nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.
Je trouve que son approche sur ce point est tout de même un peu faible; quel aurais besoin d’être dépoussiéré mais je vais vous la présenté tel quel.
Mais avant, pour vous mettre en contexte je pense qu’il est important de comprendre comment Leibniz voyais la philosophie. On peut dire sans trop se tromper qu’il existe des classes de la philosophie qui dépasses le cadre conventionnelle donné habituellement tel que moderne, postmoderne, romantiques, etc.
Je dirais que ce qui fondent ces classes sont la manière dont répond le penseur à la question
« qu’est-ce que la philosophie? » Moi je dénote cinq ou six grandes classes fondamentales que j’ai repérer dans mes lectures.
Par exemple moi je classe les philosophes classique tel que Socrate et Platon comme des chercheur de vérité. Qu’est-ce que la philosophie? Réponse d’un classique:
l’amour de la sagesse, et la sagesse c’est de
chercher la vérité.
Platon s'opposais au sophiste qui eux considérait la philosophie comme
l’art d’avoir raison,
Il a les philosophes hyper conceptuelle tel que l’ensemble des postmodernes qui comme Deleuze, affirme haut et fort que la philosophie c’est simplement l’activité de création conceptuelle et contrairement à Platon déclare qu’ils n’y a pas de vérité à chercher; que rien n'est universel.
Il y a des philosophe de la révolution comme Kant et Nietzsche qui ont en commun la même approche général qui consiste à ériger un vaste tribunal et d’émettre des mise en accusation. Pour eux la philosophie c’est la
critique au nom d’une nouvelle fondation.
Il y a les philosophes du plaisir qui comme Épicure répondrais que la philosophie c’est la
recherche de la bonne vie.
Et il y a des philosophes de métaphysique comme, Aristote, d’Aquin, Descartes, Leibniz et Spinoza qui cherche à comprendre « le point de vue de Dieu et de l’infini ». À la question qu’est-ce que la philosophie, ce genre de penseur répondrai très probablement « rendre raison à Dieu et à l’infini»
Et voila comment Leibniz ce place dans les pantalons de Dieu et de l’infini:
Quand le grand architecte a crée l’univers il c’est immanquablement trouvé dans la situation où il devait choisir entre une infinité de monde possible.
Il y a donc tous ces mondes qui sont dans l’entendement de l’architecte, et qui chacun tendent à passer du possible à l’existant. Ils ne peuvent pas tous passer car ils ne sont pas compossibles les uns avec les autres. C’est que le grand architecte est lui même la contrainte du raisonnable, Dieu ne peut pas être déraisonnable. La seule combinaison qui peut passer à l'existant est donc la meilleur et la plus raisonnable. Et le critère du choix du grand architecte, c’est la continuité. De tous les mondes incompossibles les uns avec les autres et possibles en eux-mêmes, l’architecte fera passer à l’existence celui qui réalise le maximum de continuité, le maximum d’effet avec le minimum de moyen (principe d'économie), le maximum de variété dans le maximum d’harmonie.(loi des indiscernable)
On peut définir la continuité dans cette approche comme l’acte d’une différence en tant qu’elle tend à s’évanouir; à disparaitre vers l'infini. La continuité, c’est une différence épanouissante.
Évidement, toutes ces spéculations peuvent sembler être une sorte de doux délire sans aucun fondement. Il se trouve, qu’il est absolument essentiel, pour comprendre la logique du concept du meilleur des mondes possible, de comprendre la notion particulière de monade et de singularité qu’a développé Leibniz à partir des vérités nécessaire.
C’est cela le problème avec ce penseur. Son monde conceptuel est juste trop vaste et tout y est interrelié. Se serais donc ,malheureusement, ici trop lourd de parler des monades, ou insuffisant si résumé.
De plus, vous sembler ne pas trop aimer la spéculation métaphysique… et il se trouve que le système monadique de Leibniz est surement la spéculation métaphysiques la plus extravagante et dense de l’histoire de la philosophie…
J’ai conclu dernièrement, que poursuivre mes réflexions de métaphysique ici revenais à me répéter sans arrêts ou être mal interprété. De plus, comme plusieurs l’on remarqué, ce n’est pas vraiment pertinent comme sujet pour ce forum. Voilà pourquoi il est préférable que je ferme légèrement ma parenthèse métaphysique sur ce site.
Il convient donc que je déplace toute mes réflexions de ce type sur un site dédié 100% à la métaphysique. Je vous inviterez quand il sera en ligne.
Désolé tout de même de vous abandonné ainsi, j’espère que vous comprendrez ma décision qui peut, j’en conviens, être interprété comme une vulgaire fuite. Mais comprenez que je n’ai que ces trois choix :
-Soit je « fuis » et place ce temps sur mon site qui sera conçu de façon claire
-soit j’explique ici tout le système monadologique de façon éparse, avec tout les détailles, précisions et mise en contexte de mes interprétations.
-soit j’abandonne enfin la métaphysique, et m’impose une draconienne "chasteté des mouches" avec sexe, drogues et rock and roll afin d'engourdir mes pulsions intellectuelles maladives...