J'ai fait 1 page word et de mi en 40 minutes. On m'excusera de la petite billevesée que c'est, mais le thème et les contraintes ne m'ayant pas inspiré du tout, j'ai ce que ce que j'ai pu.
A la base, j'étais partis sur l'idée de faire un exercice de style avec 4 textes de styles différent fait à partir d'une blague idiote, mais j'ai eu le temps d'en faire qu'un et il fait que 750 mots.
Le style est volontairement ampoulé pour accentuer la chute, vous me direz si c'est trop ampoulé et si ça ruine l'effet et l'éventuel intérêt du lecteur.
Toute ma vie durant je n'avais fait que rester là, endormi dans l'épais liquide visqueux et transparent qui couvrait tout mon être depuis aussi loin que remonte ma mémoire.
Etais-je né ainsi ?
Mes souvenirs ne me permettait pas de remonter plus loin qu'un effroyable choc sur la surface de mon univers. Un choc que j'avais banni de ma mémoire et que mon esprit s'efforçait de maintenir caché au plus profond de mon inconscient.
Je baignais dans un fluide qui me maintenait immobile, au milieux d'un univers d'un noir impénétrable, dont le froid contact était à peine atténué par mon protecteur visqueux.
De vagues images d'un passé obscur et claustrophobe me revenaient parfois entre deux rêve éveillés, mais rien qui me permettent d'imaginer un passé au delà des murs de mon présent.
J'avais tenté de m'en sortir, d'explorer plus loin que l'horizon de geai qui s'élevait de tout coté, de voir si ailleurs, de meilleures contrées étaient accessibles, mais mes efforts pour me libérer de ma prison liquide n'avait abouti qu'à mit maintenir plus encore et je restais irrémédiablement à la même place depuis le début de mon existence.
Le silence et l'absence de vie était mon univers, la solitude était ma seule vie.
Mais soudain un choc sonore se fit entendre, emplissant le ciel d'une explosion qui fit vibrer la terre elle même. Une ombre se déplaça, immense, menaçante, couvrant l'univers tout entier qu'elle rendit plus noir encore. Sous ce spectre sombre, je ne voyais plus rien et tentait de m'enfuir mais piégé dans cette enveloppe glaireuse qui m'avait maintenu depuis si longtemps, je ne pu faire un mouvement.
Le martellementt se répetta, pas trois fois, déchirant l'espace avec un bruit assourdissant, ébranlant la surface d'ébène de l'univers autour de moi, propageant une affreuse vibration en moi.
L'effroi m'emplit d'avantage lorsqu'un horrible craquement remplaça les chocs, un immonde bruit qui fit surgir de mon inconcient des immages d'une terreur originelle, des images d'avant l'univers de noir et la substance transparente, des images d'une douce quiétude détruite par ce même craquement.
Je détournais mon regard et fermais ma vision, espérant échapper à ce bouleversement.
Mais tout cessa. Le bruit n'était plus, la terre était calme, l'univers redevenu ce qu'il était.
Lorsque j'entrepris de jeter un regard pour constater la fin de mon calvaire, je vis prêts de moi, à quelques pas seulement, une nouvelle chose.
Un globe. Un globe jaune énorme et couvert de la même substance affreuse qui le retenait dans la même prison que moi. Il était immobile, rond et lisse et luisait d'un étrange reflet. Bien qu'inanimé, l'objet semblait presque m'appeler, comme si une vie cachée à l'intérieur de cette orbe dorée attendait que je la découvre.
Toujours incapable de bouger pour partir à la conquête de cette nouveauté, j'appelais doucement, incapable de faire d'avantage.
-Hé
-Hé !
Aucune réponse ne vint, mais la surface de la sphère frémit doucement tandis que la visquosité qui la recouvrait devint plus opaque.
-Hé, ho ! Etes-vous vivant ! M'entendez-vous!
Toujours aucune réponse.
La frustration montait en moins tandis que l'air semblait se faire plus lourd. Je n'avais pour tout signe de vie que des frémissement toujours plus fort du globe jaune et la blancheur de plus en plus manifeste du liquide qui l'emprisonnait.
Je sentais la chaleur d'une juste colère se frayer un chemin dans ma tête, troublant ma vue, me faisant trembler étgalement d'une rage contenue.
-Ne pouvez vous donc pas répondre ! Nous voila deux dans cette univers aride et inhospitalier et vous voilà muet face à moi qui vous appelle !
Ne pouvez vous donc pas répondre !
Toujours aucune réponse
La chaleur montait encore et je réalisais soudain qu'elle ne venait pas de moi. L'univers entier semblait à nouveau se bouleverser et devenir plus encore un enfer en montant sa température.
Le sol devint vite un calvaire, brulant mon être, à peine protéger par le gel autour de moi qui devenait à son tour opaque et plus dur, comme pour m'emprisonner d'avantage dans cet enfer bouillant où je trépasserais surement.
Etait-ce donc ça ma vie ?
Une vie d'affreuse solitude dans un enfer noir, à parler avec des choses sans vie tel un esprit malade , qui se terminerait par ma mort dans la souffrance d'une fournaise, accompagnée de ma folie et de mon amertume.
La colère laissa sa place au désespoir et en guise de dernière volonté, je me tournais vers la sphère qui m'avait fait miroité l'illusion de trouver un compagnon d'infortune.
-Voilà, tu as réussit. Je vais mourir carbonisé et mes ultimes paroles seront pour toi, compagnon imaginaire de ma solitude, mensonge doré venu pour torturer mon esprit à mes derniers instants.
Alors, au milieux de mon enfer, le globe se tourna enfin, avec lenteur, et poussa un cri
-HAAAAAAA un oeuf qui parle !
Voilà, une petite adaptation stupide de la blague de l'oeuf façon un peu fantastique, un peu autre chose. Vu qu'on a tous casser un oeuf dans sa vie, est-ce que ça compte comme une anecdote ?
A la base, je comptais faire un texte plus court et faire 4 textes:
-un semi fantastique comme celui là
-un conte
-une recette de cuisine
-un genre fable ou poème très court
Je savais d'avance que j'arriverais pas à en faire 4, mais je pensais avoir le temps d'en faire plus d'un...
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)