Pour changer un peu de mes questions existentielles, j'ai eût l’idée de vous raconter cette histoire qui d’un coup sec me fit perdre l’envie de prier…
Vers l’âge de 12 ans, je m’étais faite une nouvelle amie, elle souffrait d’acné. Ses boutons étaient si gros et purulents que juste la regarder dans les yeux était un tour de force à tenter d’éviter le nombre impressionnants de clous qui parsemait son visage pour ne pas grimacer de dégoût; ce qui aurait fortement mis en péril notre jeune amitié. Pour ma part, j’avais un jolie visage, mais je n’avais pas de poitrine et même en bourrant de kleenex le plus possible mon tout nouveau soutien gorge que j’avais eût toutes les difficultés du monde à obtenir de mes parents, et ce, malgré l’explication très scientifique que je leur avais servit prouvant que ça ne pouvait qu’aider au développement de ma poitrine, je n’arrivais même pas à donner l’impression de faire du 32 A. Donc, nos deux solitudes s’étant rejointes sur le peu d’intérêt que nous portaient les garçons, nous passions notre temps libre à jouer à des jeux de petites filles depuis longtemps délaissés par celles qui à notre plus grand désaroi avait détourné de nos gentilles personnes nos prospects préférés.
Un jour, ou j’en avais vraiment assez de ne pas même avoir l’ébauche d’une petite chance d’être choisit à un jeu qui consistait à se faire embrasser par le garçon qui nous attrapait, je me rendis chez ma nouvelle amie le cœur remplit d’une amertume sans précédent. Elle m’écoutât patiemment, puis, d’un ton remplit d’une assurance que je ne lui connaissais pas, elle me dit qu’il n’y avait qu’une personne au monde à qui l’on pouvait faire confiance et c’était le petit Jésus. Très impressionnée, je l’écoutai m’expliquer comment prier. Le soir venu, dans mon lit je croisai mes mains et dans mon écran mental je mis le petit Jésus dans le milieu, puis, Joseph et Marie de chaque côté. Toute la petite famille étant réunie, je pouvais commencer à raconter tous mes malheurs au petit Jésus. Il était très beau vous savez et me souriait dans sa longue robe blanche qui allait jusqu’au sol. Soudain, toute émue de cette grande expérience mystique, tout en imaginant le petit Jésus me tendre les bras, sa magnifique robe tomba au sol laissant voir un long pénis érigé bien droit. Laissez-moi vous dire que le choc fut total et de ce jour je n’ai plus jamais eût l'envie de prier, je n’ai pas non plus raconté cette histoire à ma grande amie de l'époque

Au plaisir de vous imaginer sourire en lisant cette petite histoire.
Mireille