Tania a écrit :mais Bachar El-Assad et tous les violeurs tueurs récidivistes fournissent de sérieux arguments qui justifient qu'on se pose des questions...
Euh, non...
Ou si c'est le cas, vous pouvez développé en quoi c'est de sérieux arguments ?
Voilà, Beetle sait parce que ceci et cela... reste à déterminer qu'est-ce qui est "un fait".
Fait: toute chose qui a eu lieu, peut être observé.
Cela dit, ça n'est pas tant le fait qui importe mais que son explication ne déborde pas de ce que les faits permettent de dire.
Par exemple, si X voit une silhouette fantomatique flotter au dessus de lui, en déduire de ça qu'il s'agit d'un fantôme, c'est aller au delà du fait, dans la mesure où, pour le dire, il a besoin de postuler l'existence des fantômes, leur donner arbitrairement une définition et ensuite faire concorder celle-ci avec la vision.
Une explication plus proche des faits s'en tiendra au fait qu'il voit une silhouette fantomatique dont il peut définir les caractéristique selon ce qu'il a expérimenté, à savoir qu'elle est fantomatique, qu'elle flotte, qu'elle est d'une certaine couleur, qu'elle a tel comportement. Ensuite il pourra tester différentes hypothèses selon ce que cette description permet de dire.
Le qualificatif de fantôme ne pourra être donné que si on montre que la silhouette existe réellement (qu'elle peut être observé et pas juste par une personne),et si on arrive à montrer que c'est effectivement le reste d'un défunt.
C'est la même chose pour l'âme. On ne peut parler d'âme que si l'on peut observer un élément survivant après la mort et n'étant pas lui même mortel. Pour le moment, rien ne permet de l'affirmer et aucun comportement humain n'est une preuve, dans la mesure où il y a des tas d'autres explications qu'on peut mettre derrière ces comportements, pas plus que les ressentis d'une personne ne sont une preuve, dans la mesure où il y a là aussi des tas d'autres explications plus prosaïques.
En passant, vous oubliez la seconde partie de ma réponse où je précise, qu'en bon sceptique, mon savoir n'est pas considéré immuable, mais dépendant des démonstrations factuelles et méthodiques, et que ce que je sais aujourd'hui peut bien être remis en question par ce que je saurais demain.
Ce qui est l'inverse d'une pensée totalitaire, qui par définition, refuse la contradiction.
Vous ne comprenez pas, le préjugé de Beetlejuice est de penser que pour moi c'est une question de morale.
C'est triste de penser qu'en plusieurs années, vous n'avez toujours pas compris ce que je dis malgré moult répétition de ma part.
Ce que je dis, ça n'est pas que c'est une question de morale pour vous, mais que je m'oppose totalement à l'idée qu'il y ait un quelconque principe universel (à degré ou pas) qui existerait chez tous les humains et les classerait selon des degrés de spiritualité mais les unirait dans un même ensemble.
Je vous donne en contre exemple le fait que chaque culture, chaque groupe social a ses règles et que ses règles ne dépendent absolument en aucun cas d'un fond commun spirituel, mais d'une adaptation à un environnement donné. Parce que s'il y avait réellement une question de niveau spirituel qui se retrouverait chez chaque humain, on devrait observer soit la formation de groupe de niveau entre humain à même de se comprendre spirituellement, soit des constantes entre les groupes sociaux qui serait relié à cette élévation spirituelle à degré.
Or ça n'est pas le cas, les constantes que l'on retrouve tiennent toute à la biologie humaine qui impose un cadre aux solutions que l'humain est capable d'inventer, ou à des similitudes dans leurs environnements.
En clair, rien ne montre que l'humain est plus qu'un animal social et postuler une âme, une conscience ou des principes universels se heurte au fait que la seule universalité observable chez l'humain, c'est qu'il est humain et pense comme un humain (ce que les sciences expliquent bien sans avoir besoin de spiritualité).
Vos idées sont donc non seulement en contradiction avec les faits observables, mais en plus elles sont superflues pour expliquer les choses et ne servent que vous, vos angoisses existentielles et votre égotisme.
Celui qui aime le genre humain, ne se fera jamais sauter avec une bombe dans un supermarché au nom d'une religion ou d'un Dieu quelconque.
Raisonnement simpliste. On peut trouver des tas de raisons pour faire sauter des bombes au nom de l'amour de son prochain. Par exemple, on peut se faire kamikaze contre un gouvernement si on estime qu'il est néfaste à ses concitoyens. La démarche est démarche altruiste, puisqu'elle entend protéger le plus grand nombre des excès d'une minorité, mais elle provoquera quand même mort et souffrance.
Le monde n'est pas noir et blanc, avec les altruistes forcement pacifiques d'un coté et les va-t'en guerre égoïste de l'autre.
Cela dit, on est ici en plein dans une question de morale, même si vous le refuser, car "l'amour du genre humain" est une question morale ou au moins éthique avant d'être spirituelle (d'ailleurs la spiritualité sert plus de béquille pour justifier un comportement que d'explications).
Il y a ici une nuance importante à souligner. Lorsqu'on parle d'amour universel c'est pour indiquer que celui-ci ne se limite pas au genre humain (merci Dash pour "gendre"

). C'est l'amour de tout ce qui est, l'univers, la nature, les animaux etc... Mais il est vrai que d'un point de vue absolu il n'existe pas (à part si on croit à une conscience suprême, une divinité). Il s'agit toujours d'un amour relatif qui doit tendre vers l'universalité.
Ce sont de louables intentions, mais ça ne suffit pas à faire de l'amour universel un fait. Au mieux c'est une aspiration qui existe pour vous, mais rien ne prouve que cette aspiration soit universelle, justement.
Or vos propos en font un fait ou du moins une vérité évidente, alors qu'il n'en est rien. Ce qui vous est reproché, c'est ça: de faire de vérité et de fait des choses qui ne sont que des envies et des sensations qui vous appartiennent à vous seul.
Que vous vous sentiez en communion avec la vie ou n'importe quoi qui vous pousse à une forme d'altruisme n'appartient qu'à vous et dépend en plus de votre culture (dans la mesure où vos idées sont quand même très teinté de philosophie chrétienne), vous n'avez pas le droit d'en faire des généralités parce que vous aimeriez que le monde tourne selon votre façon de le voir.
Je pense que vous êtes d'accord avec moi pour dire que celui qui aime la nature n'aura pas besoin de leçon de morale pour la respecter
un humain n'est jamais exempte des codes de sa société et de sa culture. L'amour de la nature de la personne en question dépendra déjà de la morale et des codes admis dans sa société.
Je vais le redire, même si ça doit être la quatrième ou cinquième fois que je vous le dis: j'emploie le terme moral comme désignant l'ensemble des codes qui gère les tabous et les comportements encouragés pour une société donnée.
C'est une définition un peu plus large que celle admise, mais je l'emploi faute d'un terme plus précis que je n'ai pas trouvé. Donc quand je dis que quelque chose est une question de morale, je me rapporte aux codes tacites ou non d'une société.
Par exemple, l'interdiction du meurtre relève d'un tabou, donc de la morale d'une société, dans la mesure où la société désapprouve le franchissement de ce tabou (et à donc une position qu'on pourrait qualifier de morale). Il ne s'agit pas ici de parler du jugement de valeur qui découle de la morale, juste de son utilité sociale.
Ce principe fonctionne avec tout, c'est cela qui est universel: le principe.
Encore une fois, non. Il n'y a pas d'intuition qui mène à l'amour et à l'altruisme de façon innée, juste des codes sociétaux qu'on accepte de façon inconsciente, parce que l'humain est un animal social qui s'auto-persuade à respecter des règles de vie en société.
certains aiment et n'ont pas besoin de règles et de leçon de morale pendant que d'autres n'aiment pas et ont besoin de règles et de morale
Le fait que la règle ne soit pas explicite ne veut pas dire qu'elle n'existe pas. Par exemple, il ne vous viendrait sans doute même pas à l'idée de sortir maintenant et hurler "Vive les extraterrestres", alors que pourtant, personne ne vous l'interdit de manière explicite. Mais les codes sociaux tacites vous en empêche, parce que vous savez qu’inconsciemment c'est désapprouvé par la société de se rendre ridicule sans raison et que ça diminue vos chances d'y être accepté.
Il n'y a pas d'amour intuitif, juste un conditionnement qui existe depuis la naissance. D'ailleurs, il suffit de voir la cruauté dont peuvent faire preuve les enfants et leur manque d'empathie pour se convaincre que l'altruisme est une chose qui s'apprend à force d'imitation et de conditionnement et non une chose transcendante.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)