Du coup, j'ai jeté un œil sur la page Wiki "Différences de genre en psychologie humaine" et vérifié quelques sources sur les différentes approches.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diff%C3%A ... ie_humaine
Le passage que tu citait Dico était celui-la :
L'approche constructiviste, à l'instar du constructivisme social avance que les différences de genre observées s'expliquent par l'intériorisation des rôles sexués dans l'environnement18. Ainsi, les différences psychologiques observées entre hommes et femmes ne seraient pas le fruit de différences biologiques mais s'expliqueraient par l'intériorisation des normes véhiculées au sein de la société. C'est au courant constructiviste que l'on doit la notion de genre.
Ce qui tend à bien placer l’étude de genre dans le cadre spécifique des sciences sociales et donc d'un cadre "acquis".
Cela permet de me rendre compte à quel point, c'est vrai, la société semble confondre genre et type..
Ca ne me pose pas de problème que l'acquis soit principalement responsable du genre. Ceci-dit, je ne concoit que très difficilement qu'il soit sous-entendu aussi faible.
Après ont y lis :
Dans les années 1990, Judith Butler propose une vision anti-biologique de ce qui est masculin et féminin. Dans cette optique, le sexe serait une création de la société45. Selon cette théorie, on devient homme ou femme en fonction des rôles que la société nous propose d’interpréter. Dans cette optique, les travaux de Wittig, Preciado et Bourcier viendront plus tard jusqu’à inciter l’individu à s’opposer au sexe biologique, en définissant soi-même son genre3.
Je trouve cela ambigus étymologiquement parlant, "on devient homme ou femme en fonction des rôles que la société"...Mais pas "mâle ou femelle" (alors qu'évidement que si concernant l'aspect mâle ou femelle...
Un homme qui pense être une femme et désir être considéré socialement comme une femme n'en est pas moins un homme... [Je suis non binaire !

])...
Le soucis, c'est que j'ai beaucoup de mal à concevoir que la sexualité et l'orientation sexuel,
qui est étudiée par toutes les sciences, et qui est le fruit d’interactions complexes entre innée ET acquis [mais principalement acquis] (donc environnementales mais aussi biologiques)
* n'est pas un impact sur la culture, et donc sur le genre (notamment à l’adolescence quand notre corps se transforme et que notre chimie change), et donc sur l’étude de genre...
Bref. J'ai beaucoup de mal à m'imaginer que l’étude de genre gagne a être séparé de l’étude de type et des études de l'orientation sexuel chez les humains (ou autres primates), impliquant donc des connaissances en biologie, chimie, etc.
Mais apparemment l'inutilité d'en faire appel est soutenue asses solidement...Perso, j'ai du mal à le comprendre, mais si il faut...
Suis-je le seul à douter ? Est-ce un doute raisonnable d'après vous ?
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Orientati ... t_l'humain
https://www.researchgate.net/publicatio ... _proximaux
Ce dernier lien conclus :
publication a écrit :Chez les hominidés, qui cumulent toutes les altéra-tions et évolutions décrites précédemment, la dynamique fonctionnelle du comportement sexuel est significativement modifiée. Le seul système qui reste totalement fonctionnel est le système de récompense associé aux zones érogènes.Pour ces raisons, les facteurs neurobiologiques altérés ou modifiés n’orientent plus les activités sexuelles principale-ment vers la copulation hétérosexuelle, mais plutôt vers la stimulation érotique des régions corporelles les plus érogènes. Fonctionnellement, il semble que la copulation hétérosexuelle soit « désorganisée », et que la dynamique fonctionnelle a évolué vers un comportement de stimula-tion des zones érogènes. Chez l’être humain, en raison du
12 S. Wunschdéveloppement majeur du cortex, ce comportement de stimulation des zones érogènes (que l’on pourrait qualifierd’ « érotique »), apparaît profondément structuré par la cognition et surtout par la culture.L’analyse fonctionnelle des données disponibles suggère que la dynamique copulatoire hétérosexuelle des mammifères a évolué, chez l’être humain, vers une sexualité érotique et culturelle.
L'Etude parle de causes innées, évidement, mais met l'accent sur l'acquis. Prédominant.
On trouve ce graphique dans la page wiki qui est censé illustré l’étude (graphique que j'utilise souvent par ailleurs

) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Orientati ... humain.png
Est-ce que l'importance de l'innée dans la culture est suffisant pour se poser la question de la solidité des études genre, ou est-ce que mes doutes sur la rigueur des études de genre (en France du moins) sont légitimes ?
Ne parlons pas des différences physique/
morphologiques entre les hommes et les femmes, qui on nécessairement influencé la culture (je vois pas comment ca ne serait pas le cas ?), ainsi que dans les "rôles" sociaux (notamment dans les rapports de forces et les métiers militaire par exemple). Il en est de même pour les
fonctions spécifiques au sexe et purement morphologiques (par exemple la gestation et tout ce que cela implique dans le rôle sociale à jouer, au moins durant 9 mois...).
Honnêtement, je n'arrive pas à me faire un avis tranché...
Surtout si, à l'inverse, on pense à quel point la culture patriarcale sexiste en occident puisse être (du moins avoir été) plus influente qu'ont ne le pense.
Tout cela est un véritable casse tète.