J'ai besoin de vos lumières concernant une attaque de la loi 21 en cour au Québec. Cette loi empêche le port de signes et symboles religieux par les personnes en autorité, et s'applique aux enseignants des écoles publiques (le privé a été exempté).
Cette attaque à la loi me semble être liée à un sophisme. Le problème, selon moi, ce n’est pas l'inégalité de la loi, mais l'inégalité des hommes et des femmes dans l'Islam, concernant le port de signes religieux. Les appelants ne font que déplacer le problème en victimisant les femmes, non pas par leur religion (qui leur enjoint de porter le voile), mais par la loi.En gros, l’argument des appelants fut que des sections de la Loi 21 devraient être suspendues (en particulier les clauses relatives à l’interdiction du port de signes religieux) parce qu’elles causeraient un tort irréparable notamment aux jeunes femmes qui veulent enseigner en portant le hijab, et parce que la loi s’attaquerait exclusivement aux femmes, ce qui, selon eux, contreviendraient à la Charte.
Par contre, les avocats ne semble pas voir ce déplacement du problème... J'aimerais avoir votre avis pour déterminer s'il y a sophisme, l'identifier, et pour trouver un moyen d'expliquer ça aux avocats.
Merci
Michel Belley
VP Sceptiques du Québec
Secrétaire, Association Humaniste du Québec.