Le terme pervers revient un peu trop souvent.
Il existe un ou des territoires où des individus se rencontrent et peuvent s'affronter ou pas, suivant les enjeux compétitifs. Quête du ou de pouvoirs, principes de dominations hiérarchiques...
Plus le territoire est resserré, plus les tensions favorisant les enjeux (pouvoir, domination, car principes de survie ou disparition) s'exacerbent.
Le pathos, le logos, je veux bien, mais on ne va pas très loin avec ça, si ce n'est dériver et délirer dans les sphères intellectuelles.
Ce n'est et ne constitue qu'une approche, où la transdisciplinarité semble bien absente.
La réalité intrinsèque est bien plus basique.
La quête de pouvoir, la domination, correspondant à des formes de perversion, intellectuellement, avec renforts du langage explicatif, ça tient debout, si on fait abstraction du reste, beaucoup plus terre à terre, primaire.
Quand la pratique assidue du langage conduit à des auto-référencements dont on peut difficilement s'extraire...
On peut justifier tout et son contraire...
Aberkane est comme les autres parasites, je les "dégage" de ma vie et de mon existence, il n'est pas question d'amour, ou de désamour, ce sont des objets, sans affects de ma part, dont l'existence dépend d'actions affirmées dans le réel. Je préfère les ignorer. Mais je peux cependant en parler, rationnellement, et dénoncer les biais trompeurs qu'ils utilisent pour duper leur monde. En ce cas, on peut évoquer une certaine perversion qui n'est autre qu'un processus de manipulation. A leur niveau, on pourrait presque envisager un protocole d'action.
C'est ce que j'appelle le syndrome Bogdanov.
Aberkane et Les Bogdanov sont des spécialistes de l'art de la rhétorique, et des sophismes.
Effectivement, il est nécessaire de faire attention à quoi on s'expose. Le principe de plaisir versus le principe de réalité. Le plaisir peut être trompeur, pas la réalité, qui est ce qu'elle est, indépendamment de ce qu'on peut bien en penser. Par contre, nous disposons de moyens d'action physiques et/ou psychiques pour la transformer, l'agrémenter, à notre goût, j'en conviens. (actions se traduisant par gratification-récompense ou punition... ).
https://toxiqueoumanie.wordpress.com/le ... ecompense/
https://fr.wikibooks.org/wiki/Neuroscie ... a_punition
Le décryptage, si on peut dire, des tendances d'Aberkane, sur un plan psycho-pathologique est plausible, mais ne fait pas tout.
Retenons à l'esprit qu'un pervers ne craint qu'une chose : le coup de bâton. Et qu'il est sans cesse à la recherche de victimes, englué dans sa démarche inflationniste. Le coup de bâton, le choc, présente de nombreux avantages, dont l'un n'est pas à négliger : l'épargne de temps.
Quand on pense disposer de temps, et de moyens, c'est autre chose.
Personnellement, je n'ai plus de temps à dépenser en usant de circonvolutions de langage. Je préfère agir le cas échéant, en me basant sur un ratio, qui vaut ce qu'il vaut: individu-nombre de victimes. C'est sommaire, mais ça peut être efficace.
Pas besoin d'un Lacan dans les pattes pour ça.
Je retiens de tes réponses des analyses intéressantes, constructives, dans le sens qu'elles peuvent ouvrir des portes et conduire à envisager les choses différemment, parce qu'il y a apport d'autres angles, d'autres paramètres.
Que ce forum soit potentiellement un déversoir, un réceptacle, oui, assurément... si on n'y prend pas suffisamment garde.
Présence de haine ? Je ne pense pas, d'expressions vives et exaspérées, certainement. Les êtres humains, quels qu'ils soient, restent basiquement des êtres humains, avec leurs qualités, leurs défauts, et leur équipement qui peut introduire un peu de différence. Plus on a les capacités de faire preuve de distanciation, moins on s'énerve inutilement, on préserve son capital en évitant de gaspiller ses potentialités énergétiques, si on peut dire. Les pensées (le ou les processus permettant leur émergence) sont très gourmandes à ce niveau, d'où épuisement des ressources. C'est de la pure physique. On ne sort pas de là, sinon il y a belle lurette que les êtres pendants carbureraient à l'énergie perpétuelle.
Si tu considères qu'il y a de la haine quelque part, haine étant un mot très fortement chargé, émotionnellement parlant, c'est que tu n'es peut-être pas tout à fait au clair avec tes affects, du moins ceux qui te gouvernent, à l'insu de ton plein gré. Toujours cette histoire de miroir.
Lacan a piqué l'idée à je ne sais plus qui, ce n'est pas la sienne, comme on le croit. Comme Freud à piqué l'idée de l'inconscient. C'est curieux chez ces deux là, ce besoin de s'approprier, de travestir la réalité, et de l'habiller. S'il n'y avait qu'eux...
Freud, j'en ai terminé avec lui quand je suis tombé sur Pierre Clastres.
Il y a un certain Riri dont j'ai découvert le site cet les écrits hier soir. Me semble qu'il a, lui aussi, des choses à raconter eh à comprendre.
En réfléchissant, à posteriori, pour aller dans ton sens, rares sont les groupes politiques où les termes perversion, perversité, ne semblent pas usurpés. Entre pouvoirs, manipulations, sexualité, manifestations de la libido effrénées, voire exacerbées, soumissions, ... Vu et revu. Aucun groupe politique n'y échappe. Aux temps joyeux de la "contre-culture", les leaders et dominants avaient décrété et proclamé l'amour libre, sans contraintes... Ce qui leur permettait en toute quiétude de couvrir les femelles les plus désirables, et ce, avec la plus parfaite complicité du langage. Cf. plus haut. On peut considérer la chose comme un oxymore.
Je ne pense pas qu'à ce niveau, il y ait eu une nette évolution, du ce n'est que les menaces de révélations, de scandales, de signalements, de procédures... tempèrent et freinent les ardeurs.
En principe...
Pas de doute, c'était mieux avant..
Tout dépend de la prise d'angle....