tecnic a écrit : ↑24 août 2018, 06:01
Bonjour . Si il n'y avait aucun doute sur la différence entre blocs naturels ou moulés , les analyses effectuées au spectromètre l'auraient sans contestation prouvé ! Ce serait définitivement résolu ! Ce n'est apparemment pas le cas !
Je ne comprend pas bien le choix du spectromètre pour lever cette question.D'autant quand on suppose que les blocs moulés le sont à partir de roches préalablement réduites en poudre…
tecnic a écrit : ↑24 août 2018, 06:01
Quant à être plus précis, ok , mais est-on plus précis sur les méthodes d'assemblage des blocs taillés ? Leur transport , la manière de les positionner ?
Attention, quand je dis être plus précis, je parle de choses sur lesquelles cette précision est indispensable et accessible : la description de l'état existant de ce dont on veut discuter de la méthode de fabrication.
Quand quelqu'un avance que la pyramide présente "des joints réalisés avec une précision remarquable" il doit, pour que cette parole ait un sens, dire de quels joints il parle et ce qu'il appelle une précision remarquable, comment il l'a évalué etc.
Il le doit d'une part pour que le fait dont il parle puisse donner prise quelque considération que ce soit (sinon, il pourrait aussi bien dire des joints très jolis ou très greens que ça n'aurait pas moins de sens), il le doit aussi parce que c'est effectivement possible de le mesurer, c'est donc un fait vérifiable. Il n'y a aucune raison de ne pas donner les valeurs mesurées et les méthodes de mesure. Si de telles mesures ne sont pas données, on ne peut que supposer qu'elles n'ont pas été faites et donc que cette fameuse précision n'est pas suffisamment fondée.
Ca n'a rien à voir avec les techniques qui ont permis de réaliser ceci ou cela dans le passé car il ne sera jamais possible de le vérifier. Etre précis sur quelque chose de non mesurable et non vérifiable n'est pas vraiment utile.
Ce n'est donc pas du tout par a-priori contre telle ou telle théorie que chaque fois que je vois pointer l'argument de la "précision" de réalisation je réclame des chiffres. C'est pour savoir de quoi on parle.
Pour la concavité, c'est la même démarche. On parle de blocs existants et on dit que des faces courbes présentent un ajustement remarquable.
Donc, d'abord, quelles faces et de quels blocs. C'est important parce que dans la théorie des pierres venant des carrières voisines leur épaisseur serait celui des strates naturelles et donc les faces supérieurs et inférieures des blocs n'auraient pas été travaillées. D'un autre coté, en moulage, ne pas réaliser des faces bien planes en haut n'a pas bien de sens puisque c'est si facile à faire.
Si on parle des faces de débit de longueur des blocs (joints verticaux), oui, c'est intrigant. Ce n'est pas non plus très difficile à réaliser mais c'est une complication anormale et inutile du travail en pierre taillée. Et de fait ce pourrait être en moulage une simple conséquence d'un travail approximatif, puisque la précision de la forme est inutile, il peut être économique d'avoir à peu près n'importe quoi.
Mais donc, qu'en est-il exactement ? Car sans mesure ou description précise de ces concavité, il peut aussi s'agir d'une simple impression donnée par la forme de la face du bloc, celle qui n'a aucune implication mécanique ou d'ajustement.
tecnic a écrit : ↑24 août 2018, 06:01
Blocs de dimensions modestes ? ....C'est vous qui voyez…
tout à fait, si on parle des blocs de construction externe, on est dans du transportable. Pas facilement, mais s'il n'y en avait eu qu'un à déplacer, ce serait de la plaisanterie et ça n'étonnerait personne.
tecnic a écrit : ↑24 août 2018, 06:01
Ce n'est pas sorcier de respecter l'équerrage, ben voyons
c'est le BA-ba. Si tu veux être tailleur de pierre et que tu ne sais pas faire un cube d'équerre, change de métier et fais-toi sculpteur par exemple :-))
tecnic a écrit : ↑24 août 2018, 06:01
certains blocs sont loin d'avoir un équerrage parfait .Et même concavité ou convexité pour pas mal d'entre eux ,dont les blocs suivants épousent la forme
c'est effectivement peu logique, peu compatible avec un travail en pierres taillées. Ne pas tailler les pierres d'équerre à la base, c'est anormalement compliqué… Sauf si.
Sauf si non content de profiter de l'épaisseur de la strate pour calibrer l'épaisseur des marches on est super-fainéants et on ne taille pas la longueur non plus mais on prend la pierre telle qu'elle se casse et on les remet dans l'ordre où elles se sont débitées. On pourrait ainsi réaliser une terrible précision d'ajustement sur des formes absolument non maitrisées. Par contre, bonjour la logistique…
Les Egyptiens auraient inventé le fifo...