toniov a écrit :L'éternité ça ne veut rien dire...mais une vie à rallonge ( avec des prolongations de 10, 50, et même 100 ans... ) je serai partant.
Il faudrait pouvoir vivre le temps qu'on veut.
Si l'espèce humaine ne disparaît pas, elle finira bien par trouver le moyen.
Dans l'hypothèse matérialiste, c'est la science qui règlera la question.
Mais dans l'hypothèse spiritualiste, le problème qu'il a fallu affronter est l'inverse : non prolonger la vie, mais y mettre un terme.
Virtuellement, du moins, puisqu'on est censé ne pas pouvoir vraiment mourir.
Si Dieu existe, il donc est le maître de l'illusion.
On savait déjà qu'il avait le sens de l'humour…
Difficile alors d'en savoir plus, car…
D’où notre ignorance. Le résultat, c'est la diversité des croyances, que les religieux déplorent.
Mais cela nous en apprend tellement sur nous-même…
Les rationalistes regrettent aussi ces divisions, si dévastatrices.
Mais si tous les bigots du monde se donnaient la main, les impies seraient-ils en meilleure posture ?
Croire à la survie n'est pas très risqué, puisqu'on ne saura jamais qu'on a tord. Ne pas y croire ne l'est guère plus.
A part, dit-on, pour quelques forcenés, qui seraient incapables, paraît-il, de réaliser qu'ils ont quitté ce monde.
C'est ballot, faut reconnaître. C'est bien la peine de mourir…
Les thrillers nous rappellent que ce qui donne un sens à la vie, c'est la mort.
Et pas seulement parce que cela alimente le suspens.
Manger, boire, dormir, se reproduire, travailler…
Tous nos plaisirs, activités, occupations n'existent que pour repousser l'échéance.
La vie éternelle, en nous émancipant d'une telle menace, nous priverait-elle de cet aiguillon ?
Pas sûr, puisque subsisterait celle, encore plus terrible à mon avis, du « néant de l'âme ».
« Être ou ne pas être »… c'est la question
Mais seulement si on a le choix.
Non, personnellement, la seule chose qui m'ennuie avec la mort, c'est que, étant un peu maniaque,
ça me dérangerait de partir sans avoir eu le temps de faire le ménage.
Laisser un cadavre, par exemple, je trouve ça un peu malpoli.
Certes, c'est utile pour le deuil. Mais alors, autant s'arranger pour ne manquer à personne.
Comme dit Philippe Gelluck (version courte) : « être mort, c'est comme être con.
On ne le sait pas soi-même, et c'est les autres qui sont tristes ».
C'est un peu comme être cocu, quoi
Mais là, au moins, les autres rigolent.
Je me demande ce qui est le mieux…
On verra bien.