Ptoufle a écrit :Donc information donnée par le client.
Là, c'est franchement LOURD.
Soit je m'exprime vraiment mal, soit vous ne lisez pas. OUI il m'a confirmé mon ressentis, OUI bien sur!
En me donnant des détails. Genre
"ah oui, je voulais justement vous demander si, car bla bla, suivi par le psy depuis 10 ans, bla bla bla" -- MAIS, je ne sais pas quel est la compilation d'indices qui m'a fait dire,
avant qu'il ne m'en parle, qu'il y avait un problème de climat insestueux.
C'est PAREIL pour les femmes battues. Je ne sais pas pourquoi *exactement*, parfois, on a une personne en face, et on se retrouve à dire
"huh, mais votre homme, il est violent avec vous, huh, pas seulement verbalement..." -- Simplement, voilà, il y a une attitude, une manière de dire
"oui" "non" "peut-être" qui fait que. Ou je ne sais quoi. Enfin, bref, c'est de la lecture à froid inconsiente. Je ne peux pas le décrypter, je ne sais pas la pratiquer consiemment.
Je sais que c'est de la lecture à froid
parce que je ne peux pas le faire si les conditions de la lecture à froid ne sont pas réunies.
PAS parce que j'ai consciencce de le faire. Je n'ai donc
PAS conscience de le faire. (C'est important. J'espère être claire sur le fait que ce soit pour moi une déduction logique et NON une observation)
Miaou a écrit :Ben oui mais sur plusieurs consultations déjà y'a moyen de suivre.
Donc pas de différence avec la voyance.
J'ai passé une partie de la journée d'hier et d'aujourd'hui à interroger les personnes autour de moi qui consultaient ou avaient consulté des psy, j'en étais arrivé à la conclusion que cette histoire de suivi était un problème soit de mauvaise foi, soit d'ignorance. Bon, bien c'était de l'ignorance, à la limite je préfère.
Il n'est pas possible de rappeller les clients en voyance (pour leur demander des nouvelles) car cela encourragerait l'abus (de consultations) ce que je cherche justement à éviter. La voyance peut devenir une addiction pour les personnes fragiles, ce qui est très malsain. (c'est la raison pour laquelle je refuse généralement les consultations rapprochés, de toutes façon, dans ce cas, ce n'est plus de la voyance.)
MAIS cela n'empêche pas de prendre des retours. Et de revoir les personnes 6 mois, un an plus tard. De faire le point. Etc.
En gros tu joues aux devinettes pendant un moment et ensuite tu donnes tes conseils basés sur ta grande expérience de la vie ?...
Non. Les conseils sur ce qu'il convient de faire sont obtenus de la même façn que les questions.
Pareil pour les prédictions, par ailleurs. En quoi serait-il inconcevable d'imaginer que l'on peut apréhender les situations de manière précise quand on peut apréhender le présent et le passé des personnes de manière précise? C'est le même travail, exactement le même.
Bah voilà, mon rapprochement avec la profession de coiffeur n'est pas si mauvais puisque visiblement tu coiffes mieux que les coiffeurs ! Ton master t'aurais juste permis de réfléchir qu'en troquant une paire de ciseau contre un jeu de carte, tu pourrais gagner plus ?
Pour les coiffures historiques, ce n'est pas que je fais "mieux", c'est que j'ai de l'expérience sur un sujet qui ne fait tout simplement pas partie de leur formation.
J'ai essayé de m'en sortir comme graphiste-portraitiste, aussi comme couturière. Ca ne fonctionnait pas assez bien. Je tire les cartes depuis 1998, j'ai un certain recul sur ce que sont devenus mes conseils lors de mes premières annés, et ce que j'ai pu apporter à des personnes que je fréquente toujours. Un jour, enfin, plutôt, une semaine, je me suis rendue compte que j'étais capable de rester zen et de m'occuper des petites histoires d'amour à deux balles 50 des gens tout en ayant moi-même la tête pleine de *vrais* soucis. Je ne savais pas avant de le faire que je pouvais me détacher autant de mes propres préoccupations (majeurs pourtant) pour me soucier des mini-embrouilles des autres. C'est ce qui fit que je pris la décision de m'installer en professionelle.
(C'est un peu glauque, vu que je m'étais prédit les circonstances en question, d'ailleurs.)
Ce n'est peut-être pas "psychologue" qui correspond le mieux à l'équivalent de ta conception de la voyance, mais "coach", ce qui est d'ailleurs bien à la mode.
Il n'y a qu'un seul client pour qui je joue ce rôle. Comme je l'ai déjà expliqué, je refuse en général les consultations rapprochés. Ce client est une exception, et les choses sont claires entre lui et moi sur
ce type de consultation: je lui ai dit que ce n'était pas de la voyance.
Or le coaching sous-entend des consultations rapprochés.
Je suis mes clients, dans la mesure ou je les invitent à me donner de leurs nouvelles, mais ce n'est pas dans le cadre d'une nouvelle consultation, juste que je suis interessée par les retours. Lorsque j'ai des retours négatifs (une prédiction pas réalisée) je refais un tirage gratuitement. La dernière fois d'ailleurs c'était assez ammusant, car entre le moment ou ma cliente s'est plainte et le moment du rendez-vous, la prédiction s'était réalisé. Ca arrive parfois.
Seulement, il est curieux de baser son activité sur le mensonge, puisque tu affirmes toi-même que les cartes n'ont aucune importance et que ce que tu fais n'est pas vraiment de la voyance au sens ésotérique du terme, ce pourquoi pourtant tes clients viennent te voir. Quelle est ta justification de ces mensonges ?
La voyance telle que décrite par les zozos de premier ordre n'existe pas, point. Je ne vois pas pourquoi j'irais mentir à mes clients. Je ne cache pas mon point de vue sur la voyance, d'ailleurs, et je répond quand on me pose la question. Je ne tiens pas un discours différent ici et devant mes clients.
Je ne suis pas la seule voyante à affirmer que les cartes n'ont pas grande importance. TOUTES les voyantes, et en particulier les méduims, le disent. Ce n'est qu'un outil.
Là ou je vais plus loin que la moyenne, c'est quand je dis que des lasagnes au épinards feraient tout aussi bien l'affaire.
42 est de toute évidence la réponse. Mais quelle est la question?