VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
VIOLENCE FAITE AUX FEMMES LA FIN DES MYTHES
En 2004, à l’occasion de l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation criminelle, Statistique Canada a mené une enquête de grande envergure sur la prévalence de la violence
conjugale chez les hommes et chez les femmes. L’ESG de 2004 a été menée auprès d’un échantillon de 23 766 répondants (10 600 hommes et 13 166 femmes),
Les données sont disponibles en pdf sur le site de l'Institut de la statistique du Québecqui en fait une analyse objective.
Premier mythe: La violence conjugale est endémique
L'enquête montre qu'au Canada, dans les 5 ans précédents, seulement un homme sur 27 et une femme sur 32 ont été victimes de violence de la part de leur conjoint actuel. Sur les 12 derniers mois, c'est moins. Au Québec c'est encore moins (un homme sur 66 et une femme sur 70) Et, dans le cas de violence grave, c'est encore moins que moins (63% des cas pour les hommes, et 73% des cas pour les femmes)
On est loin de l'hécatombe parfois rapporté par les journaux qui se font les courroies de transmission de chiffres farfelus bricolés dans les officines d'idéologues.
Deuxième mythe: Ce sont les hommes qui sont violents
Les chiffres montrent que les hommes sont victimes dans une égale proportion aux femmes. La revue de littérature que fait l'Institut de la statistique montre que cette symétrie a également été observée dans les autres recherches analogues.
Troisième mythe: Les femmes restent prisonnières de leurs maris violents par peur des représailles si elles les quittent.
L'analyse de l'Institut montre qu'au contraire les femmes ont tendance à partir lorsque leurs conjoints sont violents et que ce sont les hommes qui restent le plus longtemps dans une relation où ils sont victimes de violence conjugale (physique).
Quatrième mythe: Les femmes ne font que se défendre
L'hypothèse suivent laquelle la violence féminine serait défensive chez les femmes est contredite par les données empiriques. La revue de littérature effectuée par l'Institut montre que l'amorce de la violence est à peu près partagée de façon égale entre les sexes. Par ailleurs, les études longitudinales montrent que le comportement d'une fille à l'âge de 15 ans est plus déterminant pour prédire son risque d'être l'auteur de violence conjugale au début de l'âge adulte que la violence de son conjoint. Les femmes violentes sont donc violentes en elles-mêmes indépendamment du comportement de leur conjoint.
Cinquièmement: La violence conduit toujours à une escalade
Un départage discriminatif à partir de la typologie de Johnson (amendée par l'enquête) montre que la majorité des cas de violence (83%) sont situationnels, isolés, ne donnent pas lieu à une escalade et ne sont pas accompagnés d'autres formes de contrôles du conjoint ou de la conjointe violente sur sa victime. Pour les conjoints actuels, les cas de terrorisme conjugal accompagné de violence grave (qui sont associé à l'escalade) sont assez rares. Ils composent 7% des cas chez les victimes féminines et 11% chez les victimes masculines
La différence est probablement attribuable au fait que les hommes restent plus longtemps
***
Le rapport est long et très intéressant. Je vous invite à le lire. Moi, ici, je m'arrête là! Je crois avoir couvert le plus important en ce qui regarde le déboulonnage de mythes
En 2004, à l’occasion de l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation criminelle, Statistique Canada a mené une enquête de grande envergure sur la prévalence de la violence
conjugale chez les hommes et chez les femmes. L’ESG de 2004 a été menée auprès d’un échantillon de 23 766 répondants (10 600 hommes et 13 166 femmes),
Les données sont disponibles en pdf sur le site de l'Institut de la statistique du Québecqui en fait une analyse objective.
Premier mythe: La violence conjugale est endémique
L'enquête montre qu'au Canada, dans les 5 ans précédents, seulement un homme sur 27 et une femme sur 32 ont été victimes de violence de la part de leur conjoint actuel. Sur les 12 derniers mois, c'est moins. Au Québec c'est encore moins (un homme sur 66 et une femme sur 70) Et, dans le cas de violence grave, c'est encore moins que moins (63% des cas pour les hommes, et 73% des cas pour les femmes)
On est loin de l'hécatombe parfois rapporté par les journaux qui se font les courroies de transmission de chiffres farfelus bricolés dans les officines d'idéologues.
Deuxième mythe: Ce sont les hommes qui sont violents
Les chiffres montrent que les hommes sont victimes dans une égale proportion aux femmes. La revue de littérature que fait l'Institut de la statistique montre que cette symétrie a également été observée dans les autres recherches analogues.
Troisième mythe: Les femmes restent prisonnières de leurs maris violents par peur des représailles si elles les quittent.
L'analyse de l'Institut montre qu'au contraire les femmes ont tendance à partir lorsque leurs conjoints sont violents et que ce sont les hommes qui restent le plus longtemps dans une relation où ils sont victimes de violence conjugale (physique).
Quatrième mythe: Les femmes ne font que se défendre
L'hypothèse suivent laquelle la violence féminine serait défensive chez les femmes est contredite par les données empiriques. La revue de littérature effectuée par l'Institut montre que l'amorce de la violence est à peu près partagée de façon égale entre les sexes. Par ailleurs, les études longitudinales montrent que le comportement d'une fille à l'âge de 15 ans est plus déterminant pour prédire son risque d'être l'auteur de violence conjugale au début de l'âge adulte que la violence de son conjoint. Les femmes violentes sont donc violentes en elles-mêmes indépendamment du comportement de leur conjoint.
Cinquièmement: La violence conduit toujours à une escalade
Un départage discriminatif à partir de la typologie de Johnson (amendée par l'enquête) montre que la majorité des cas de violence (83%) sont situationnels, isolés, ne donnent pas lieu à une escalade et ne sont pas accompagnés d'autres formes de contrôles du conjoint ou de la conjointe violente sur sa victime. Pour les conjoints actuels, les cas de terrorisme conjugal accompagné de violence grave (qui sont associé à l'escalade) sont assez rares. Ils composent 7% des cas chez les victimes féminines et 11% chez les victimes masculines
La différence est probablement attribuable au fait que les hommes restent plus longtemps
***
Le rapport est long et très intéressant. Je vous invite à le lire. Moi, ici, je m'arrête là! Je crois avoir couvert le plus important en ce qui regarde le déboulonnage de mythes
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
- davidsonstreet
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Grâce à mes dons de télépathe et de devin, je prévois une réaction assez froide dans certains milieux...
« Je préfère me débarrasser des faux enchantements pour pouvoir m’émerveiller des vrais miracles. » - Pierre Bourdieu
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
10/10davidsonstreet a écrit :Grâce à mes dons de télépathe et de devin, je prévois une réaction assez froide dans certains milieux...
Voir aussi: http://sisyphe.org/spip.php?article2703Quant à l'étude de l'Institut de la statistique du Québec sur la violence conjugale, mentionnée par Le Devoir, elle contribue à accréditer un mythe que des masculinistes ont créé, celui d'une symétrie de la violence entre conjoints. L'étude de l'ISQ s'inspire notamment de données de 2003 publiées dans l'Enquête sociale générale (ESG) de Statistique Canada (2004). Or cette dernière reprend la méthodologie de l'ESG de 1999, contestée notamment par des chercheurs selon lesquels cette enquête a été abondamment utilisée par «les militants des droits des hommes, les médias et une partie de la classe politique [...] pour minimiser, voire nier, l'importance de la violence masculine à l'égard des femmes dans les relations intimes». (Voir une analyse détaillée de cette ESG sur sisyphe.org.)
Micheline Carrier
Dans: http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... -feministe
C'est presque comique!
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- Brève de comptoir
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
En France, un sociologue fait un peu le même constat sur son blog :
http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/ ... -generale/
http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/ ... -generale/
- davidsonstreet
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Cela dit, je pense qu'il faut faire attention avec ce genre de sujet. Le risque de mettre beaucoup de personnes et de choses dans le même bateau est considérable...
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- Jonathan l
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Kraepelin a écrit :10/10davidsonstreet a écrit :Grâce à mes dons de télépathe et de devin, je prévois une réaction assez froide dans certains milieux...
Voir aussi: http://sisyphe.org/spip.php?article2703Quant à l'étude de l'Institut de la statistique du Québec sur la violence conjugale, mentionnée par Le Devoir, elle contribue à accréditer un mythe que des masculinistes ont créé, celui d'une symétrie de la violence entre conjoints. L'étude de l'ISQ s'inspire notamment de données de 2003 publiées dans l'Enquête sociale générale (ESG) de Statistique Canada (2004). Or cette dernière reprend la méthodologie de l'ESG de 1999, contestée notamment par des chercheurs selon lesquels cette enquête a été abondamment utilisée par «les militants des droits des hommes, les médias et une partie de la classe politique [...] pour minimiser, voire nier, l'importance de la violence masculine à l'égard des femmes dans les relations intimes». (Voir une analyse détaillée de cette ESG sur sisyphe.org.)
Micheline Carrier
Dans: http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... -feministe
C'est presque comique!
Comique non, prévisible oui. J'aime bien leur argument du "La recherche est pas bonne, puisqu'elle minimise le rôle de l'homme" alors qu'ils n'est en rien. Il ne fait que montrer que la femme en fait tout autant.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Enfin un post qui a des couilles ... 

NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
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Capital 3 millions de brouzoufs
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Militant du: " MITCH S'en Fout "= Milite pour Images, Trucs à la Con, Humour, Sur le Forum.
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- Aéroplaneur
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Quand même...
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.
Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.

Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.

Napoléon à Laplace :
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
C'est un argument souvent évoqué, mais comme il est vérifé dans les faits, je ne le considère pas comme un "mythe".Aéroplaneur a écrit :Quand même...
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.
Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.
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- Jonathan l
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Aéroplaneur a écrit :Quand même...
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.
Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.
Et ça donne une excuse aux femme pour être violente? Ça rend leurs violence moins graves?
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Non, d'autant plus que la violence est beaucoup plus fréquente chez les couple de lesbiennes que chez les couple hétérosexuels ou homosexuels*.Jonathan l a écrit :Aéroplaneur a écrit :Quand même...
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.
Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.
Et ça donne une excuse aux femme pour être violente? Ça rend leurs violence moins graves?
*Brennan, S. (2011). La violence conjugale autodéclarée, 2009. In Statistique Canada, La violence familiale au Canada: un profil statistique
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
- HarryCauvert
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Faites-vous bien référence à ceci ?Kraepelin a écrit :(...) la violence est beaucoup plus fréquente chez les couple de lesbiennes que chez les couple hétérosexuels ou homosexuels*.
*Brennan, S. (2011). La violence conjugale autodéclarée, 2009. In Statistique Canada, La violence familiale au Canada: un profil statistique
"Les personnes qui ont dit être un gai ou une lesbienne étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer avoir été victimes de violence conjugale, tandis que les personnes qui ont dit être bisexuelles étaient quatre fois plus susceptibles que les hétérosexuels de dire avoir subi de la violence conjugale" extrait de Section 1 : La violence conjugale autodéclarée, 2009 (Statistique Canada)
Ce passage ne dit pas que "la violence est beaucoup plus fréquente chez les couples de lesbiennes que chez les couples hétéros" mais que les gais et lesbiennes victimes de violence conjugale en parlent plus volontiers que les victimes hétéros.
Petite nuance...
Juste pour le fun: Fitz And The Tantrums, The Walker
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Non! Je le tien de l'institut de la santé et il s'agit bien du risque proprement dit. Malheureusement, je ne retrouve plus la page pour vous citer ma source. Google (ou mon serveur) est bizare ce matin. Mais les chiffres mise en lumière correspondent assez bien à ce qui est connu dans le réseau de la santé et les groupes communautaires. J'en avais déjà parlé, mais nous ne disposion pas de chiffres fiables à cette époque et il fallait se contenter de données enregistrées dans des conditions hasardeuses. Même ces nouveaux chiffres plus fiables sont difficiles à interpréter. J'ai entendu et lu bien des hypothèses (parfois très échevelées) à ce sujet. Il n'en demeure pas moins que les femmes ne sont pas "libre de violence" et que la convergeance des données suggèrent qu'elles sont probablement aussi violentes que leurs vis-à-vis masculins. La différence en ce qui regarde les blessures et les conséquences physiques relève de la différence de poid, de taille et de force. À carrure égale, la victime la plus succeptible d'être blessée est celle qui est plus petite que son agresseur, quelque soit le sexe. À partir des données dont nous disposons, il est difficile de dire autre chose.HarryCauvert a écrit :Faites-vous bien référence à ceci ?Kraepelin a écrit :(...) la violence est beaucoup plus fréquente chez les couple de lesbiennes que chez les couple hétérosexuels ou homosexuels*.
*Brennan, S. (2011). La violence conjugale autodéclarée, 2009. In Statistique Canada, La violence familiale au Canada: un profil statistique
"Les personnes qui ont dit être un gai ou une lesbienne étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer avoir été victimes de violence conjugale, tandis que les personnes qui ont dit être bisexuelles étaient quatre fois plus susceptibles que les hétérosexuels de dire avoir subi de la violence conjugale" extrait de Section 1 : La violence conjugale autodéclarée, 2009 (Statistique Canada)
Ce passage ne dit pas que "la violence est beaucoup plus fréquente chez les couples de lesbiennes que chez les couples hétéros" mais que les gais et lesbiennes victimes de violence conjugale en parlent plus volontiers que les victimes hétéros.
Petite nuance...
En ce qui regarde votre commentaire, il implique que vous remettez en question la fiabilité de statistique sur la violence calculée à partir de questionnaire. Si c'est le cas, vous n'êtes pas le premier. La même critique a d'ailleurs été adressé aux recherches faites avec le ESG. La critiques soulèevent généralement la posibilité que certaines personnes discimulent le fait qu'elles soient victimes de violence par honte ou par peur des représailles. Aussi, plusieurs recherches sur la validité de ces données ont été effectuées. Les conclusions de ces recherhes sont que les données sont fiables. Elles reflètent la réalité. La référence que je donne de statistique canada dans mon premier message en perle longuement.
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- Hallucigenia
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Salut Kraepelin,
Franchement, tu devrais t'installer un correcteur orthographique dans Firefox. C'est gratuit, simple à utiliser, et ça nous épargnerait pas mal de fautes.
Sinon, ce post est très intéressant. C'est effectivement une idée répandue que la violence conjugale est exclusivement masculine, c'est bien de démontrer l'inverse.
Je suis juste surpris qu'il ait fallu 4 années aux auteurs pour le publier (date de publication : 2008). Ce serait intéressant aussi de voir ce qu'il se passe dans d'autres pays, où des enquêtes similaires ont du être effectuées.
Amicalement,
Hallu
Franchement, tu devrais t'installer un correcteur orthographique dans Firefox. C'est gratuit, simple à utiliser, et ça nous épargnerait pas mal de fautes.
Sinon, ce post est très intéressant. C'est effectivement une idée répandue que la violence conjugale est exclusivement masculine, c'est bien de démontrer l'inverse.
Je suis juste surpris qu'il ait fallu 4 années aux auteurs pour le publier (date de publication : 2008). Ce serait intéressant aussi de voir ce qu'il se passe dans d'autres pays, où des enquêtes similaires ont du être effectuées.
Amicalement,
Hallu
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Salut,
Ok je
Poulpeman
Comme dirait un ami : je trouve qu'on parle trop des femmes battues, et pas assez de celles qui le méritent.Hallucigenia a écrit :Sinon, ce post est très intéressant. C'est effectivement une idée répandue que la violence conjugale est exclusivement masculine, c'est bien de démontrer l'inverse.
Ok je

Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Expliquer d'une autre façon
Salut Poulpy,
Tu dis :
En effet.Comme dirait un ami : je trouve qu'on parle trop des femmes battues, et pas assez de celles qui le méritent.
Ok je![]()
Quand on lui a doucement expliqué un machin trois fois... dix fois... vingt fois... et qu'elle n'a toujours pas compris, faut bien le lui expliquer d'une autre façon.
Ok je


Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Poulpeman a écrit :Ok je![]()
Poulpeman
Si vous rencontrez Florence en sortant, tenez bien la rampe en descendant l'escalier.Denis a écrit :Ok jemoi aussi.
Denis

I.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
- Hallucigenia
- Modérateur
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Dans un combat martial opposant Florence contre la paire Denis+Poulpeman, je mise ma fortune sur Florence. Même en leur laissant le choix des armes (main nue, shinai ou bō).Invité a écrit :Si vous rencontrez Florence en sortant, tenez bien la rampe en descendant l'escalier.![]()
Ces deux-là font les malins~machos derrière leur écran, mais sur un tatami ce serait une autre affaire !

Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Je suis juste surpris qu'il ait fallu 4 années aux auteurs pour le publier (date de publication : 2008). [/quote] C'est souvent le cas, surtout lorsque les résultats heurteront des croyances bien enracinées de certaines officines fédérales. Il ne faut pas sous-estimer la présence des féministes radicales au sein même de l'organisme.
Les auteurs du rapport mettent ces résultats en parallèle avec les résultats américains à plusieurs reprises.Hallucigenia a écrit : Ce serait intéressant aussi de voir ce qu'il se passe dans d'autres pays, où des enquêtes similaires ont du être effectuées.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
- Wooden Ali
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
... Et donnerait raison à Poulpeman !Invité a écrit :Si vous rencontrez Florence en sortant, tenez bien la rampe en descendant l'escalier.![]()
Elle prouverait ainsi qu'une "femme est un homme comme un autre" : quand elle possède la supériorité physique, elle s'en sert.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Invité a écrit :Poulpeman a écrit :Ok je![]()
PoulpemanSi vous rencontrez Florence en sortant, tenez bien la rampe en descendant l'escalier.Denis a écrit :Ok jemoi aussi.
Denis
![]()
I.
Hallucigenia a écrit : Dans un combat martial opposant Florence contre la paire Denis+Poulpeman, je mise ma fortune sur Florence. Même en leur laissant le choix des armes (main nue, shinai ou bō).
Ces deux-là font les malins~machos derrière leur écran, mais sur un tatami ce serait une autre affaire !
Wooden Ali a écrit :... Et donnerait raison à Poulpeman !
Elle prouverait ainsi qu'une "femme est un homme comme un autre" : quand elle possède la supériorité physique, elle s'en sert
Tss, tss, tss, tsss .... vous me sous-estimez. A votre place, je ne me méfierais pas que dans l'escalier ...

D'autre part, j'ai toujours considéré que la violence physique manquait furieusement de subtilité et que la vengeance était un plat qui devait se manger surgelé après une longue distillation (et quelques altérations culinaires)

Je dis lâche et traître celui qui se plaint des fautes d'autrui ou de la puissance de ses ennemis A. de Saint-Exupéry, "Citadelle".
"I do not always enjoy winning an argument. Losing an argument fairly makes you both end up winners."
Le bonheur est un festin de miettes. Jacques Faisant, "Rue Panse Bougre"
"I do not always enjoy winning an argument. Losing an argument fairly makes you both end up winners."
Le bonheur est un festin de miettes. Jacques Faisant, "Rue Panse Bougre"
- Brève de comptoir
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Oui la violence psychologique, c'est le premier pas vers la violence physique.Florence a écrit : D'autre part, j'ai toujours considéré que la violence physique manquait furieusement de subtilité et que la vengeance était un plat qui devait se manger surgelé après une longue distillation (et quelques altérations culinaires)
"mais qu'est-ce que t'as fait de la télécommande ?" "est-ce que t'as sorti les poubelles ?" "tin encore la cuvette des chiottes !" "si je l'ai mis là c'est qu'il y a une raison ! maintenant dis-moi ce que t'en as fait !" "si tu m'aimes plus j'te quitte !" "si tu vois encore cette fille, j'te quitte !" "ne mets pas tes pieds sur la table basse !" "parce que tu crois que ta cravate est assortie avec ta veste ! mais qui c'est qui m'a fait un gugusse pareil ?!" "je t'ai prêté mon magasine, mais c'est pas pour que tu chiffonnes toutes les pages !" "je t'ai acheté un nouvel après rasage" "ce soir j'ai fait des endives au jambon"
Ça, y a pas à dire, pour harceler, elles sont fortes.
- Cartaphilus
- Modérateur
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- Inscription : 23 sept. 2008, 14:54
Re: Les choses ne sont pas si claires.
Salut à tous.
Peut-être faut-il également s'intéresser aux conséquences de ces violences, que ne révèlent pas les chiffres bruts ; dans le rapport cité, on lit :
Victimes d’incidents de violence
Avec blessure physique : ♂ 19 %, ♀ 44 % ;
Avec soins médicaux reçus à l’hôpital ou suivi par médecin ou infirmière : ♂ 2 %, ♀ 13 % ;
Absence du travail, arrêt des activités quotidiennes : ♂ 10 %, ♀ 29 %.
Par ailleurs, les victimes de violences répétées sont plus fréquemment des femmes.
Victimes de plus de 10 incidents :
♂ 74 200 sur 539 800 , soit un peu moins de 14 % ;
♀ 152 800 sur 646 700, soit un peu moins de 24 %.
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Un indicateur de cette gravité des violences infligées aux femmes est illustré par cette donnée, issue du même rapport :
Peut-être faut-il également s'intéresser aux conséquences de ces violences, que ne révèlent pas les chiffres bruts ; dans le rapport cité, on lit :
Le tableau de la page 28 illustre cette nette différence.À la page 27, le rédacteur du rapport a écrit :Les hommes et les femmes victimes de violence conjugale se différencient quant aux répercussions physiques que le recours à la violence par un conjoint ou un ex-conjoint est souvent susceptible d’entraîner.
Victimes d’incidents de violence
Avec blessure physique : ♂ 19 %, ♀ 44 % ;
Avec soins médicaux reçus à l’hôpital ou suivi par médecin ou infirmière : ♂ 2 %, ♀ 13 % ;
Absence du travail, arrêt des activités quotidiennes : ♂ 10 %, ♀ 29 %.
Par ailleurs, les victimes de violences répétées sont plus fréquemment des femmes.
Victimes de plus de 10 incidents :
♂ 74 200 sur 539 800 , soit un peu moins de 14 % ;
♀ 152 800 sur 646 700, soit un peu moins de 24 %.
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
L'astérisque réfère au rapport : La violence familiale au Canada : un profil statistique, qui déclare en réalité :Kraepelin a écrit :Non, d'autant plus que la violence est beaucoup plus fréquente chez les couple de lesbiennes que chez les couple hétérosexuels ou homosexuels*.
Ce même document fournit les chiffres de 2009 sur les violences conjugales, et note, que si « dans l’ensemble, une proportion similaire d’hommes et de femmes ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours des cinq années précédentes [entre 2004 et 2009] » (page 9), « la violence dont les femmes se disent victimes est plus grave que celle vécue par les hommes » (page 10).Dans l'encadré 2 de la page 12, Shannon Brennan a écrit :Les personnes qui ont dit être un gai ou une lesbienne étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer avoir été victimes de violence conjugale [...].
Un indicateur de cette gravité des violences infligées aux femmes est illustré par cette donnée, issue du même rapport :
À la page 37 du document, le binôme Andrea Taylor-Butts et Lindsay Porter a écrit :Au cours des 30 dernières années, le taux d’homicides sur une conjointe est demeuré environ de trois à quatre fois plus élevé que le taux observé chez les hommes.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
- Aéroplaneur
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Je dirais que ça rend leur violence moins dommageable physiquement.Jonathan l a écrit :Aéroplaneur a écrit :Quand même...
À violence égale, le coup de poing d'un homme fera souvent plus de dommage que celui d'une femme, statistiquement parlant.
Un chat est sans doute plus violent qu'un chien, mais probablement moins dangereux que ce dernier.
Et ça donne une excuse aux femme pour être violente? Ça rend leurs violence moins graves?
Napoléon à Laplace :
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES
Brève de comptoir a écrit :Oui la violence psychologique, c'est le premier pas vers la violence physique.Florence a écrit : D'autre part, j'ai toujours considéré que la violence physique manquait furieusement de subtilité et que la vengeance était un plat qui devait se manger surgelé après une longue distillation (et quelques altérations culinaires)
"mais qu'est-ce que t'as fait de la télécommande ?" "est-ce que t'as sorti les poubelles ?" "tin encore la cuvette des chiottes !" "si je l'ai mis là c'est qu'il y a une raison ! maintenant dis-moi ce que t'en as fait !" "si tu m'aimes plus j'te quitte !" "si tu vois encore cette fille, j'te quitte !" "ne mets pas tes pieds sur la table basse !" "parce que tu crois que ta cravate est assortie avec ta veste ! mais qui c'est qui m'a fait un gugusse pareil ?!" "je t'ai prêté mon magasine, mais c'est pas pour que tu chiffonnes toutes les pages !" "je t'ai acheté un nouvel après rasage" "ce soir j'ai fait des endives au jambon"
Ça, y a pas à dire, pour harceler, elles sont fortes.
Que ce passe-t'il, vous n'aimez pas les endives au jambon ?

Je dis lâche et traître celui qui se plaint des fautes d'autrui ou de la puissance de ses ennemis A. de Saint-Exupéry, "Citadelle".
"I do not always enjoy winning an argument. Losing an argument fairly makes you both end up winners."
Le bonheur est un festin de miettes. Jacques Faisant, "Rue Panse Bougre"
"I do not always enjoy winning an argument. Losing an argument fairly makes you both end up winners."
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