Greem a écrit :Désolé, j'ai pas tout de suite compris ton post, je croyais que tu opposais ta vision des choses à la mienne, alors qu'elles sont toutes les deux justes. Comme tu le dis, ça dépend d'où on pose le curseur sur ce qu'on pourrait appeler "l'échelle des causes" mais c'est là plus un débat sémantique qu'autre chose, ce qui importe c'est qu'on comprenne de quoi on parle. Donc si je comprends bien, on est plutôt d'accord sur le fond, non ?
Oui, ben lis plus attentivement avec de mordre la prochaine fois,... la franchement tu donnais l'impression de chercher l'engueulade à tout prix.
Bah, on s'en fout en fait, revenons-en au sujet.
On est partiellement d'accord sur le fond. Je t'accordes qu'il doit exister une série de déterminismes très délicats voire impossible à mettre en valeur.
Mais, et c'est là que mon exemple sur la désintégration nucléaire prenait sens, il y a aussi des évènements absolument "aléatoires" qui ne prennent sens que sur un grand nombre de répétitions.
Pour poursuivre l'analogie, on ne sait pas quand un atome de demi-vie t va se désintégrer. Mais on sait que si on prend 2 milliards de ces atomes, environ 1 millard se seront désintégrés au bout de ce temps t.
Et, c'est là où nous divergeons si j'ai bien compris, si tu passais 100 fois au croisement de mon autre exemple, au final, tu n'irais pas beaucoup plus de 60 fois à gauche.
Bref, évidemment qu'il y a des déterminismes forts, et je n'ai vu personne le nier. Mais à un moment, il y a une part non déterministe. Appelle ça aléatoire, appelle ça loi de probabilité si tu veux. Pour moi, il est là ton libre arbitre. A ce moment précis où face à de nombreuses possibilités aléatoires, il n'en ressort qu'une. Encore une fois, c'est une question de définition du mot et de position du curseur.
Et pour couper court à toute déformation de ce propos, la principale différence entre l'atome qui se désintègre et toi, c'est que toi, tu as conscience d'au moins une partie de ces possibilités aléatoires. Et que, quand bien même des éléments physiques ou sociaux vont rendre certains choix plus probables que d'autres, cela ne reste qu'une pondération, pas une obligation. Au final c'est toi qui "tire le dé", ou qui choisit la possibilité qui va se réaliser. C'est comme ça que m'apparaissent toutes les sciences humaines et sociales : trouver les probablités de comportement et les pondérations sur ces probabilités propres à des groupes de gens ou à des individus.
Au final, si tu ne prend jamais de décision, si tout est "piloté de l'extérieur", tu n'es responsable de rien.
Si l'intégralité de ce qu'il s'est passé avant toi détermine tout ce que tu feras par la suite, alors pourquoi les vrais jumeaux (qui ont un passé rigoureusement identique et un code génétique que l'on supposera rigoureusement identique) ne vivent pas rigoureusement la même vie ? Parce qu'à un moment, chacun de son coté, aura sa part d'aléatoire, sa part "non determinée", son arbre de possibilités pondérées.
Pour résumer en une phrase : on est d'accord, et je suis déterminsite également, jusqu'à un certain point.
Srevne'l à eril zevas suov euq tse'c, esarhp ettec zennerpmoc suov is.
Ovarb !!! Spmet ertov udrep riova'd noisserpmi'l sap zeva'n suov ?