Brassens était-il misogyne ?
Brassens était-il misogyne ?
Il faut toujours citer les sources ...
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

- LoutredeMer
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Re: Impression d'un double discours en science
La mentalité de Brassens ? C'est la vie madame !
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
- LoutredeMer
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Re: Impression d'un double discours en science
Brassens c'est ton dieu?Pepejul a écrit :La mentalité de Brassens ? C'est la vie madame !



- LoutredeMer
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Re: Impression d'un double discours en science
Oui mais non. Là, c'est moi qui l'ai pensé et dit. Là.Chanur a écrit :Il faut toujours citer les sources ...
Re: Impression d'un double discours en science
Je plaisantais.LoutredeMer a écrit :Oui mais non. Là, c'est moi qui l'ai pensé et dit. Là.Chanur a écrit :Il faut toujours citer les sources ...
Mais par contre, je ne peux pas laisser passer ça :

Brassens a défendu les prostituées :LoutredeMer a écrit :Brassens a beau être Brassens, il était misogyne
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent, parole, parole ...
Et il a chanté :
Les "encore", les "c'est bon", les "continue"
Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues
C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C'est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu.
C'est pas vraiment misogyne ...
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

Re: Impression d'un double discours en science
C'est vrai que l'éducation n'explique pas tout mais ça aide...
De 1858 à 1972, à Lourdes:
- - guérisons miraculeuses reconnues par les autorités médicales: 34
- - guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses:72
- - accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: 4272...
Bienvenue aux félés car ils laisseront passer ma lumière. [Michel Audiard]
- - guérisons miraculeuses reconnues par les autorités médicales: 34
- - guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses:72
- - accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: 4272...
Bienvenue aux félés car ils laisseront passer ma lumière. [Michel Audiard]
Re: Impression d'un double discours en science
La fameuse phrase : "ne soyez pas trop sévères avec vos enfants, s'ils sont cons c'est un peu à cause de vous !"
Et je plussoie, Brassens était tout sauf misogyne. Il n'y a que les connes qui ne comprennent pas ça !
C'est surtout les mecs (les cocus, les tartuffes et les épais) qui prennent cher dans ses chansons : https://youtu.be/61klageOn-4
Et je plussoie, Brassens était tout sauf misogyne. Il n'y a que les connes qui ne comprennent pas ça !



C'est surtout les mecs (les cocus, les tartuffes et les épais) qui prennent cher dans ses chansons : https://youtu.be/61klageOn-4
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
- LoutredeMer
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Re: Georges Brassens misogyne?
Faut te calmer hein !Pepejul a écrit : Et je plussoie, Brassens était tout sauf misogyne. Il n'y a que les connes qui ne comprennent pas ça !![]()
![]()
![]()
Vu le sujet de la conversation, la misogynie, et en faisant un effort, on peut interpréter ton exclamation comme du mauvais humour au second degré.
Mais comme je peux etre très conne parfois

Concernant la misogynie de Brassens :
Une analyse de la misogynie dans l'oeuvre :
https://fr.wikibooks.org/wiki/Georges_B ... s_misogyne
Quelques expressions parmi d'autres : "Putain de toi" "misérable salope" "une jolie fleur dans une peau de vache" "elle m'emmerde vous dis-je" "
Une chanson
https://www.youtube.com/watch?v=CVaUBBH3KZ0
Le début de cette chanson :
Une interview de Brassens, Ferré et Brel, où ils ne se privent pas :Misogynie à part, le sage avait raison :
Il y’ a les emmerdant’s, on en trouve à foison,
En foule elles se pressent.
Il y’ a les emmerdeus’s, un peu plus raffiné’s,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y'a les emmerderesses.
La mienne, à elle seul’, sur tout's surenchérit,
Ell' relève à la fois des trois catégori’s,
Véritable prodige,
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou,
Elle passe, ell' dépasse, elle surpasse tout,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.
http://lagitation.free.fr/spip.php?article95
Il n'a pas épargné les hommes, c'est vrai aussi, et son oeuvre est grande mais pour Brassens, c'est "Les copains d'abord"...https://www.youtube.com/watch?v=rslShTbqNbo
- Exnihiloest
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- Inscription : 13 sept. 2014, 05:32
Re: Impression d'un double discours en science
Le problème de la mentalité actuelle, c'est de vouloir tout juger en termes moraux, et en voulant, en plus, utiliser les critères d'aujourd'hui pour les plaquer sur le passé.
Brassens avait en partie le conditionnement de son époque à propos de la femme, personne ne peut y échapper.
Pour situer, ce n'est qu'en 1965 qu'en France la loi de réforme des régimes matrimoniaux autorise les femmes à exercer une profession sans autorisation maritale et à gérer leurs biens propres !
Relativement à l'époque, on ne peut pas dire que Brassens était "misogyne", même s'il parlait des femmes surtout à propos des relations amoureuses (comme tant d'autres chansons), avec légèreté mais avec délicatesse, il suffit d'écouter ce poème d'Antoine Pol "Les Passantes", qui avait marqué Brassens au point qu'il l'avait repris dans une chanson inoubliable. Et on peut autant l'excuser pour "les mégères gendarmicides" qu'on peut excuser Desporges pour "on me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle" : l'humour est à ce prix.
Brassens avait en partie le conditionnement de son époque à propos de la femme, personne ne peut y échapper.
Pour situer, ce n'est qu'en 1965 qu'en France la loi de réforme des régimes matrimoniaux autorise les femmes à exercer une profession sans autorisation maritale et à gérer leurs biens propres !
Relativement à l'époque, on ne peut pas dire que Brassens était "misogyne", même s'il parlait des femmes surtout à propos des relations amoureuses (comme tant d'autres chansons), avec légèreté mais avec délicatesse, il suffit d'écouter ce poème d'Antoine Pol "Les Passantes", qui avait marqué Brassens au point qu'il l'avait repris dans une chanson inoubliable. Et on peut autant l'excuser pour "les mégères gendarmicides" qu'on peut excuser Desporges pour "on me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle" : l'humour est à ce prix.
Re: Brassens était-il misogyne ?
Il s'agirait donc d'une citation.Analyse Brassens a écrit :Il y a trois sortes de femmes: les emmerdeuses, les emmerdantes... et les emmerderesses (Paul Valéry)
Je crois que Brassens s'amusait à jouer les misogynes, bien plus qu'il ne l'était vraiment.
La halle du marché de Brive la Gaillarde s'appelle "halle Brassens" (après approbation de la maréchaussée locale, bien sûr)Exnihiloest a écrit :Et on peut autant l'excuser pour "les mégères gendarmicides"

Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

Re: Brassens était-il misogyne ?
Les connes n'ayant en général pas d'humour je ne t'intégrais pas, Loutredemer, dans cette catégorie.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
- LoutredeMer
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- Inscription : 30 juil. 2008, 17:34
Re: Brassens était-il misogyne ?
Je t'ai déjà vu t'excuser 2 ou 3 fois sur ce forum (c'est beaucoup pour un modérateur...). Et auprès de moi tu trouves une pirouette pour ne pas t'excuser? Je ne vais pas dire que tu descends dans mon estime parce que je n'en avais déjà pas pour toi : je déteste tes agressions et tes sarcasmes perpétuels envers beaucoup ici, à la limite du harcèlement. C'est d'ailleurs ce que tu m'as fait alors que je débarquais à peine sur le forum.Pepejul a écrit :Les connes n'ayant en général pas d'humour je ne t'intégrais pas, Loutredemer, dans cette catégorie.
Alors on va faire une chose toi et moi (et c'est vraiment tout ce qu'on a en commun) : je t'ignore et tu m'oublies. Bye.
Re: Brassens était-il misogyne ?
Brassens, tel qu'on peut le lire par ses chansons, était avant tout un témoins, sceptique et libérateur.
Peut-on être à la fois misandre, misogyne et pionnier de l'égalité ?
Dans ses chansons, les hommes s'en prennent beaucoup plus pour leur grade que les femmes.
Les tabous sont traités, montrés sous un jour acceptable par l'époque. Le plus inquiétant est de constater que pour certains d'entre eux, il semble que nous ayons régressé en tolérance.
Emmerdante? Chanson misogyne ?
La mise en chanson du saut d'humeur d'un homme pour son épouse ?
Et dans cette chanson il se montre finalement lui-même en impuissant.
Question misogynie, Jacques Brel, oui, sans hésiter, avait un gros problème de misogynie dans ses chansons.
Brassens... il faut accepter de se décoincer et descendre un peu dans le caniveau pour prendre des leçons d'humanité. La forme d'amour fraternel qui y domine rend les petites questions trop mesquines pour être considérées.
Peut-on être à la fois misandre, misogyne et pionnier de l'égalité ?
Dans ses chansons, les hommes s'en prennent beaucoup plus pour leur grade que les femmes.
Les tabous sont traités, montrés sous un jour acceptable par l'époque. Le plus inquiétant est de constater que pour certains d'entre eux, il semble que nous ayons régressé en tolérance.
Emmerdante? Chanson misogyne ?
La mise en chanson du saut d'humeur d'un homme pour son épouse ?
Et dans cette chanson il se montre finalement lui-même en impuissant.
Question misogynie, Jacques Brel, oui, sans hésiter, avait un gros problème de misogynie dans ses chansons.
Brassens... il faut accepter de se décoincer et descendre un peu dans le caniveau pour prendre des leçons d'humanité. La forme d'amour fraternel qui y domine rend les petites questions trop mesquines pour être considérées.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Brassens était-il misogyne ?
Assez ironiquement, c'est peut-être le plus mauvais angle pour traiter Brassens de misogyne, attendu que c'est le seul artiste à ma connaissance à consacrer une œuvre à se plaindre de ce que le mot «con» soit une insulte.
https://www.youtube.com/watch?v=6lVhNSnXUeg
Le texte est bien, mais la musique en fait un truc un peu lourd et lent et cette œuvre n'est pas très connue. Quelques extraits:
https://www.youtube.com/watch?v=6lVhNSnXUeg
Le texte est bien, mais la musique en fait un truc un peu lourd et lent et cette œuvre n'est pas très connue. Quelques extraits:
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus familier coutumier
Il est inexplicable il est irrévocable
Honte à celui-là qui l'employa le premier
....
Misogyne à coup sûr asexué sans doute
Au charmes de Vénus absolument rétif
Etait ce bougre qui toute honte bue toute
Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif.
La malpeste soit de cette homonymie
C'est injuste madame et c'est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu'une foule de gens.
Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie
Un poète inspiré que Pégase soutient
Donne en effaçant d'un coup des siècles d'avanie
A cette vraie merveille un joli nom chrétien
Re: Brassens était-il misogyne ?
Georges Brassens, autant qu'on sache, n'a pas eu de relation amoureuse durable et satisfaisante, d'où ce constat d'une de ses dernières chansons (Les passantes) :
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie,
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre,
Aux coeurs qui doivent vous attendre,
Aux yeux qu'on n'a jamais revus.
Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir.
C'est peut-être pour ça aussi qu'il a emprunté les paroles de Gastibelza au père Hugo...
Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
Je passerais gaiement dix ans au bagne
Sous les verrous.
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.
(...)
Dansez, chantez, villageois la nuit tombe,
Sabine, un jour
A tout vendu sa beauté de colombe,
Tout son amour,
Pour l'anneau d'or du Comte de Saldagne,
pour un bijou.
Le vent qui vient, etc.
Alors qu'il ait pu laisser échapper çà et là comme de la misogynie...
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie,
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre,
Aux coeurs qui doivent vous attendre,
Aux yeux qu'on n'a jamais revus.
Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir.
C'est peut-être pour ça aussi qu'il a emprunté les paroles de Gastibelza au père Hugo...
Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
Je passerais gaiement dix ans au bagne
Sous les verrous.
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.
(...)
Dansez, chantez, villageois la nuit tombe,
Sabine, un jour
A tout vendu sa beauté de colombe,
Tout son amour,
Pour l'anneau d'or du Comte de Saldagne,
pour un bijou.
Le vent qui vient, etc.
Alors qu'il ait pu laisser échapper çà et là comme de la misogynie...

Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.
- LoutredeMer
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- Inscription : 30 juil. 2008, 17:34
Re: Brassens était-il misogyne ?
La question est : est-il devenu misogyne suite à sa solitude, ou sa misogynie a-t-elle causé sa solitude?jroche a écrit :Georges Brassens, autant qu'on sache, n'a pas eu de relation amoureuse durable et satisfaisante, d'où ce constat d'une de ses dernières chansons (Les passantes) :
...
C'est peut-être pour ça aussi qu'il a emprunté les paroles de Gastibelza au père Hugo...
...
Alors qu'il ait pu laisser échapper çà et là comme de la misogynie...
Renversons la chose : supposons que je compose une chanson dont le texte commence de la sorte :
Je crois que ce serait clair.La femme sage avait raison :
Il y’ a les chiants, on en trouve à foison,
En foule ils se pressent.
Il y’ a les chieurs, un peu plus raffinés,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y'a les emmerdeurs.

Re: Brassens était-il misogyne ?
Vaste question... est-ce que ça doit détourner de ses chansons ?LoutredeMer a écrit :La question est : est-il devenu misogyne suite à sa solitude, ou sa misogynie a-t-elle causé sa solitude?
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.
Re: Brassens était-il misogyne ?
Bah oui : ça prouverait que si Brassens avait été misogyne, il aurait eu raison.LoutredeMer a écrit :Je crois que ce serait clair.

Brassens était réputé pour sa timidité. C'est peut-être ça qui l'a gêné dans ses rapports avec les femmes ?
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

Re: Brassens était-il misogyne ?
Plutôt d'accord avec ça...Exnihiloest a écrit :Brassens avait en partie le conditionnement de son époque à propos de la femme, personne ne peut y échapper.
Dans cette interview, c'est Ferré le plus acerbe. Il entraîne Brel et Brassens sur ce terrain. Brassens est peu critiquable quant à son opinion :LoutredeMer a écrit :Une interview de Brassens, Ferré et Brel, où ils ne se privent pas :
http://lagitation.free.fr/spip.php?article95
Brassens :
"Non, une femme peut être emmerdante, une femme peut être charmante, ça dépend des quelles ça, vous savez. La femme en général, ça c’est une autre histoire. Je ne crois pas, moi, de nouveau, je répète toujours le même truc, ça dépend de la femme à laquelle tu as affaire.
Ca dépend de sa nature, de son caractère, des atomes crochus qu’on a avec elle"
(...)
"Non moi je suis pas du tout misogyne moi je m’en fous une femme me plait elle me plait quoi. Une femme me plait pas elle me plait pas. Ca va pas plus loin. C’est pas un parti pris."
"The greatest enemy of knowledge is not ignorance ; it is the illusion of knowledge"
Stephen Hawking
Stephen Hawking
Re: Brassens était-il misogyne ?
Théorie démentie par la bibliographie, voir http://www.georges-brassens.com/jroche a écrit :Georges Brassens, autant qu'on sache, n'a pas eu de relation amoureuse durable et satisfaisante, d'où ce constat d'une de ses dernières chansons (Les passantes) :
...
C'est peut-être pour ça aussi qu'il a emprunté les paroles de Gastibelza au père Hugo...
...
Alors qu'il ait pu laisser échapper çà et là comme de la misogynie...
GB n'était donc pas solitaire à l’époque où il a composé "Misogynie à part" (1969).
Pas solitaire, et entiché pour de bon et pour de vrais si on en croit https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_B ... n[quote]En 1947, il rencontre Joha Heiman (1911-1999, morte dix-huit ans après lui et enterrée avec lui). Originaire d’Estonie, elle est son aînée de neuf ans – affectueusement, il l’appelle « Püppchen », petite poupée en allemand, mais ils l'orthographieront tous les deux « Pupchen » (c'est le nom gravé sur leur tombe11). Désormais, on ne lui connaîtra pas d'autres conquêtes féminines. Ils ne se marieront jamais ni ne cohabiteront. Il lui écrira J’ai rendez-vous avec vous, Je me suis fait tout petit (devant une poupée), Saturne et Rien à jeter.[/quote]
"Saturne", un dieu bien inquiétant... dans cette chanson il évoque les assauts du temps sur sa compagne.
le dernier vers (de mémoire)
"et la petite pisseuse d'en face peut bien aller se rhabiller"
En fait, je crois que beaucoup de ses chansons n'ont rien d'autobiographique même s'il y emploie "je".
"Les passantes", ce chef d’œuvre musical, n'exprime pas la solitude subie mais l'ensemble des futurs à coté desquels inévitablement on passe en humant une forme fugace et fugitive de partage amoureux entre inconnus qui ne se parlent pas, ne se touchent pas... c'est extrêmement épicurien. Du carpe diem subtil à la seconde. Une façon de dire merci à la vie.
Dernière modification par jean7 le 14 sept. 2015, 05:31, modifié 2 fois.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Brassens était-il misogyne ?
Brassens n'est surement pas plus misogyne que Pierre Desporges n'est antisémite (malgré des sketchs et des critiques anti-communautaire sur le sujet des Juifs, entre autres...).
Quand aux femmes, il "aima toute sa vie" Puppchen, même si il à eu quelques relations plus ou moin cachées et plus ou moins sérieuses en même temps
Après de nos jours ça parait un peu "lourd" effectivement...
Quand aux femmes, il "aima toute sa vie" Puppchen, même si il à eu quelques relations plus ou moin cachées et plus ou moins sérieuses en même temps

Pour son époque, il pourrait faire figure de féministeBrassens avait en partie le conditionnement de son époque à propos de la femme, personne ne peut y échapper.

Après de nos jours ça parait un peu "lourd" effectivement...
- Cartaphilus
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Trop de jugements hâtifs.
Salut à tous.
Attention à ne pas confondre l'homme et l'auteur, surtout quand on méconnaît les engagements du premier et que l'on interprète librement les textes du second.
► Comme jean7 le rappelle, la femme de l'homme Brassens se nomme Joha Heiman, dite Püppchen ; c'est l'amour d'une vie, trente-quatre ans de fidélité en vie non commune, de 1947 à 1981, date de la mort du chanteur.
► Concernant les chansons, il faut tenir compte du registre d'écriture et du contexte (historique, social, personnel...) de la création littéraire.
Évoquant les femmes, on ne peut mettre sur le même plan :
— les chansons qui s'inspirent de la vie privée (La non demande en mariage, Saturne) ;
— celles qui réagissent à un événement historique (La tondue) ou à une catégorie sociale (La complainte des filles de joie) ;
— celles qui évoquent certains sujets, comme la liberté des femmes (Chansonnette à celle qui veut rester pucelle, Embrasse-les tous) ;
— les textes d’inspiration poétique (À l'ombre du cœur de ma mie) ;
— et enfin les polissonneries, prétextes à situations burlesques, mettant en scène un personnage (même si celui-ci s'exprime à la première personne).
Franchement, comment prendre au premier degré le texte Misogynie à part... « Elle m’ouvre tout grand son missel sur le dos », « Elle déclame du Claudel »... ?
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Attention à ne pas confondre l'homme et l'auteur, surtout quand on méconnaît les engagements du premier et que l'on interprète librement les textes du second.
► Comme jean7 le rappelle, la femme de l'homme Brassens se nomme Joha Heiman, dite Püppchen ; c'est l'amour d'une vie, trente-quatre ans de fidélité en vie non commune, de 1947 à 1981, date de la mort du chanteur.
► Concernant les chansons, il faut tenir compte du registre d'écriture et du contexte (historique, social, personnel...) de la création littéraire.
Évoquant les femmes, on ne peut mettre sur le même plan :
— les chansons qui s'inspirent de la vie privée (La non demande en mariage, Saturne) ;
— celles qui réagissent à un événement historique (La tondue) ou à une catégorie sociale (La complainte des filles de joie) ;
— celles qui évoquent certains sujets, comme la liberté des femmes (Chansonnette à celle qui veut rester pucelle, Embrasse-les tous) ;
— les textes d’inspiration poétique (À l'ombre du cœur de ma mie) ;
— et enfin les polissonneries, prétextes à situations burlesques, mettant en scène un personnage (même si celui-ci s'exprime à la première personne).
Franchement, comment prendre au premier degré le texte Misogynie à part... « Elle m’ouvre tout grand son missel sur le dos », « Elle déclame du Claudel »... ?
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Affirmation bien péremptoire qui exigerait des sources, étayant ces prétendues infidélités.Nicolas78 a écrit :Quand aux femmes, il "aima toute sa vie" Puppchen, même si il à eu quelques relations plus ou moin cachées et plus ou moins sérieuses en même temps
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: Brassens était-il misogyne ?
Ha oui autant pour moi
, j'ai tjr crue qu'il avait l’âme vagabonde.
Mais il semblerais qu'après sa rencontre avec Puppchen il n'en fut rien...
Comme ils n'habitait ensemble, et que GB semblais un homme "libéré", j'en avait conclus qu'il n'avait pas changé sont mode de vie.
Puisque avant de penser cela, j'avais entendu (vaguement c'est vrai) de la part d'un ami musicien qu'il avait eu d'autres conquêtes, sans jamais lâcher Puppchen. Mais non.
J'ai eu tort.
Après pour certains, être infidèle, c'est pas forcement ne pas avoir d'autre relations, ça peu avoir à faire à différents domaines de la vie privée.

Mais il semblerais qu'après sa rencontre avec Puppchen il n'en fut rien...
Comme ils n'habitait ensemble, et que GB semblais un homme "libéré", j'en avait conclus qu'il n'avait pas changé sont mode de vie.
Puisque avant de penser cela, j'avais entendu (vaguement c'est vrai) de la part d'un ami musicien qu'il avait eu d'autres conquêtes, sans jamais lâcher Puppchen. Mais non.
J'ai eu tort.
Après pour certains, être infidèle, c'est pas forcement ne pas avoir d'autre relations, ça peu avoir à faire à différents domaines de la vie privée.
Re: Brassens était-il misogyne ?
Résumé : la femme est naturellement chiante, sauf si elle se donne la peine d'être charmante.Brassens : Ah ben la femme c’est un être charmant quand elle s’en donne la peine.
Et pénible quand elle... sans s’en donner la peine.
En gros : si ça ne suffit pas, elle se décarcasse aussi pour être pénible.Brel : Moi je crois que la femme c’est quelque chose
qui se donne de toute façon et toujours beaucoup de peine.
Ce qui est déjà ennuyeux de la part de quelqu'un, mais alors de quelque chose…
Cristiani : Mais, est-ce que vous pensez qu’elle est capable d’apporter quelque chose d’important à l’homme, l’équilibre, par exemple ?
Ferré : Non !
Cristiani : Pourquoi ?
Ferré : Parce que.
Brassens : Je pense que nous trois nous sommes des types qui pouvons, sur ce plan-là, nous passer de femme, sur un autre plan, non.
Ben sur ce plan, on a besoin de personne, on est en équilibre.
A-t-on besoin tellement d’équilibre, d’ailleurs ? Peut-être même nous n’en avons pas besoin.
(…)
Cristiani : Mais Léo Ferré est beaucoup plus catégorique, il répond "Non", pourquoi ?
Brassens : Enfin moi, par galanterie, je ne serais pas tout à fait de son avis.
Mais uniquement par galanterie, quoi.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » (Pierre Desproges)
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