jean7 a écrit :Mais a des partenaires de discussion capable d'envisager que leur capacité personnelle d'action est une illusion, J'ai envie de demander si le déterminisme est autre chose qu'une illusion du fait de notre incapacité à exister physiquement deux instants à la fois (celui de la cause et celui de l'effet).
Mais quel esprit tortueux, jean7...
Les choses sont pourtant simples : dans un monde purement déterministe, le libre arbitre n'existe pas.
Ce n'est pas moi ou Greem qui l'inventent, c'est une constatation épistémologique qui fait consensus à l'heure actuelle.
C'est très bien illustré et expliqué dans la vidéo qui nous occupe. Le déterminisme n'est pas une illusion, il découle de l'observation, de l'expérimentation et le monsieur de la vidéo explique parfaitement bien que dans ce monde déterministe, le libre arbitre ne peut pas exister.
Où ça devient plus embêtant, c'est que ça choque, vu que ça bouleverse notre certitude sur la manière de considérer le monde, notamment en matière de morale. Alors certains s'enfoncent.
Plutôt que de reconsidérer leur manière de voir, ils tentent de sauver les meubles à coup de dialectique, de gloubiboulga de plus en plus fouillé, touffu. Leurs sophismes leur donnent juste une impression de sécurité : ils sauvent leur libre arbitre, leur responsabilité morale, leurs mérites ... parce que si tout ça n'existe plus, alors les conséquences leur paraissent vertigineuses.
Le pire, ce sont des gens comme 10-eux, qui ne bitent absolument rien au concept de déterminisme, mais qui ne peuvent pas s'empêcher de l'ouvrir et d'étaler leur platitudes sous un discours convenu qui a seulement l'apparence de la rationalité.
Ses phrases sans originalité, infatuées et saupoudrées de gros bon sens commun n'ont aucun intérêt, à part celui de montrer qu'il n'a pas l'habitude de regarder plus loin que le bout de son nez.
Ce n'est pas le cas d'Etienne Baumann, par exemple, qui a au moins l'intelligence de bien comprendre le problème et qui ne passe pas son temps à s'expliquer dans un discours alambiqué et sans intérêt.
Alors, évidemment, Greem est mal pris. Dans le sens où il a déjà entamé une réflexion depuis un moment, tous les mots qu'il peut employer n'auront pas le même sens chez un interlocuteur dont les concepts sont trop éloigné des siens par manque de réflexion. C'est une sorte d'incommensurabilité... un dialogue de sourds quoi.