Peut-être que si on considérait tous la vie comme une liberté et non une obligation, cela permettrait de libérer, les parents ayant avorté, des tourments psychiques post-opératoires.
La gestion de l'ordre et de la morale fait de sacrés dégâts. Déjà que le deuil en lui-même est assez lourd et ineffaçable... épargnons-leur le reste qui est socio-culturel.
Nous sommes chaque jour libres de nous maintenir en vie, ou pas. Les pro-vies sont-ils aussi contre le suicide? Ils disposent de nos vies...
Parler de libre choix pour un embryon... est absurde. Personne n'a choisi de vivre. Puisque par définition un choix se fait en conscience et avec raisonnement ET gestion des émotions. Donc un embryon est bien loin de cela.
Le changement de regard de la population sur cela permettrait d'aider les gens touchés par cela.
Le "choix" de la vie n'est pas un "choix" au sens ou tout est rationalisable. Nos désirs sont bien plus puissants que toute réflexion à leurs propos.
Une rationalisation peut amener autant à un refus qu'à une acceptation. Tout dépend des contingents extérieurs.
Que les parents soient libres d'une "vie" qui de toutes façons n'a rien choisi et ne peut choisir!
Ce qui disent que l'embryon (et j'en ai fait partie

) "veut" rester en vie se trompent sur le vouloir et le choix. C'est un réflexe biologique, pas un choix moral.
Or les parents eux ont un choix moral et porter ce choix pendant 18 ans a minima... La douleur que cela peut-être à peser en rapport de la douleur de l'embryon subissant une destruction... est àmha bien plus grande.
Elever un enfant est sûrement la chose la plus dur au monde alors permettre certains accidentés d'arrêter le processus... est une liberté qu'il convient de laisser.
En général, les personnes qui en arrivent là sont bien "paumés" sur la question de gérer leur propre vie alors leur obliger à garder une vie et à l'élever... C'est de la torture et limite pervers/psychopathe.
Ceux qui pensent que la vie est un cadeau peut-être...
