Jean-Francois a écrit : ↑13 sept. 2020, 09:29
LoutredeMer a écrit : ↑13 sept. 2020, 05:48Donc je ne vois pas pourquoi on devrait mettre les impressions de coté en les négligeant
Je dis surtout qu'il faut faire attention aux impressions parce qu'elles peuvent être trompeuses. Vous êtes juge et partie dans ce que vous déduisez de l'attitude du responsable, vous n'êtes pas objective.
Mais je suis d'accord avec ça. Je dis que beaucoup de situations ne nous offrent pas de prémisses pour construire une interaction rationnelle et qu'en l'absence de ces éléments nous sommes obligés d'adapter notre réponse en nous servant de ce que nous avons...
Je te rappelle que j'étais en situation de conflit non souhaité et que je souhaitais que l'agression verbale cesse (j'étais en mode "défense"). Et que c'est quand je lui ai demandé s'il n'avait pas d'autre bonne femme à eugueuler qu'il a tourné les talons (avec menaces tout de meme). Et là c'est moi le suivais "Quoi ma plaque? Vous me menacez?"... (finalement c'est assez drôle
)
Donc, plutôt que de vous fier à une impression tirée d'un événement unique, essayez plutôt de la vérifier pour en faire moins qu'une vague impression.
Non je le répète, ce n'est pas un événement unique. Je l'ai déjà dit, cela s'est produit l'avant-dernière fois avec un employé
et j'ajoute que cet employé m'a demandé trois fois s'il y avait des feuillages dans mes sacs de tout-venant puisque là, j'avais demandé où était le container du tout-venant. Trois fois. Trois fois. Trois fois.
Il y a donc vérification en quelque sorte puisqu'il y a répétition sur deux visites. Cela constitue déjà un élement solide sur lequel batir une impression. Statistiquement, c'est pas mal déjà non?
Beaucoup de jeunes filles qui ont l'impression que ce qu'on leur fait n'est pas correct ni approprié se sont tues et certaines continuent à se taire parce que "ce n'est qu'une impression"...
Dois-je comprendre qu'avoir "impression que" est équivalent à "avoir analysé la situation posément et cherché des éléments objectifs permettant de démontrer que cette impression est fondée"?
Non. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je veux dire qu'en l'absence de prémisses , on ne peut pas faire d' hypothèse ("ce qu'il me fait est-il correct?") et qu'il reste l'impression pour se forger une opinion et le dire. Les jeunes filles, avant, ne disposaient d'aucune prémisse rationnelle de par leur éducation par ex (Ton corps t'appartient, Tu n'as pas à être soumise, Ceci est correct mais définitivement pas cela etc) pour que leur vienne à l'esprit une hypothèse d'atteinte sexuelle. Par contre, beaucoup ont éprouvé cette sensation de malaise. C'était une impression. Avaient-elles tort?
Ce que vous défendez ici est du même ordre que "il faut croire aux témoignages parce que quelqu'un de bonne foi ne peut se tromper". On défend des tas de zozoteries sur ce couplet.
Je comprends, je m'attendais à cette remarque. Mon erreur est d'avoir fait une généralisation abusive en me basant sur des emmerdeurs locaux.
En repensant à l'anecdote, j'ai réalisé que ce qui m'avait vraiment choquée, c'est qu'un responsable employé de mairie me parle comme ça. Je les ai trouvés courtois en tous temps et en tous lieux.
Merci pour la chaîne que je ne connaissais pas, j'irai voir ça.