richard a écrit : ↑29 juil. 2022, 09:15J’insiste! Si on observe quelque chose, soit A, alors cette chose existe (B): A=>B. Si quelque chose n’existe pas on ne peut pas l’observer: non B => non A.
D’accord uniquement pour la 2e implication. Pour la première, ce n’est pas que ce que tu observes n’a pas lieu ou cours
(il y a bien une manifestation observée), mais ton interprétation de ce que c’est n’est pas forcément égale à ce que tu crois~interprètes qui « existe ». Comme tu le mentionnes toi-même, des trucs par le passé ont été interprétés comme étant « des anges », etc.
Donc est-ce que ce qui était observé (
interprété comme étant « ange ») existait? Le problème avec la notion d’existence est qu’elle ne peut être séparée de l’interprétation puisqu’il s’agit de définir « ce qui est ». Voilà pourquoi il vaut tjrs mieux (
outre que par stricte nécessité pratique) ne rien qualifier~croire comme étant « ceci/cela », mais se contenter de décrire « qu’est-ce qui se passe/quand/comment/qu’est-ce que cela produit, affecte, etc. », et pourquoi je parle d’action, de mouvement et de la notion de « faire » (
préférable à celle « d’être » àmha). La seule chose dont on peut être sûr, ce sont les rapports d’interaction de ce que l’on observe envers tout le reste, nous, l’environnement, etc. (
et c’est exactement le leitmotiv de la science qui se contente de décrire sans statuer sur ce que « serait » les choses, dans l’absolu).
richard a écrit : ↑29 juil. 2022, 09:15Mais ce n’est pas parce qu’on observe pas quelque chose qu’il n’existe pas.
D’accord, si l’on conserve à l’esprit ce que je viens de dire concernant la notion d’existence!
richard a écrit : ↑29 juil. 2022, 09:15 Par exemple la planète Neptune existait avant qu’on l’aperçoive.
Pour être tatillon~plus précis, je dirais que ce qui était
nécessaire à sa circonscription par notre grille de lecture commune existait, forcément, oui.
richard a écrit : ↑29 juil. 2022, 09:15 Je me demande pourquoi on crie au génie quand un chercheur publie un article qui explique un faisceau de faits si c’est pour dire ensuite « bof! c’est pas la réalité mais c’est bien pratique son truc ».
Je comprends et suis d’accord. Mais ici, dans le présent sujet, il n’est pas question de dire que tout est relatif juste pour faire « hype intello » et/ou pour justifier tout et rien et/ou seulement pour enculer les mouches. Il s’agit de tenter (
enfin, pour ma part) de faire des analogies et simplifications pour tenter de comprendre un aspect (
école) de la MQ dont partage ABC.
La notion d’existence n’est qu’une vision de l’esprit, un truc pratique pour communiquer et échanger, mais en fait qui ne réfère à rien de concret ou très précis (
par rapport à l’absolu). Ça ne sert qu’à pointer une « délimitation d’observation », c’est-à-dire ce que l’on circonscrit arbitrairement parce que pour nous, humain (
le vivant et sa classe d'observation), cela se manifeste et interagit intersubjectivement pour nous tous.
Du coup, bien sûr, à mon sens, que même si je ne suis pas là, tout ce qui est nécessaire pour que nous puisions délimiter et circonscrire quoi que ce soit (
Neptune P. Ex., entre autres), existe (
il y a bien quelque chose plutôt que rien! C.f Leibniz), mais les délimitations, elles, sont relatives à nos rapports (
par rapport à notre grille de lecture) d’interactions.
Aller, je tente une autre « mauvaise » simplification : la dalle de mon écran 4k comporte bien 3840 pixels x 2160 pixels (
disons que ce sont toutes les particules les plus élémentaires de l’univers pour l’exemple). Ces derniers existent forcément!
(= ce qui est nécessaire à toute circonscription subséquente par notre grille de lecture commune). Mais les formes qui peuvent être observées de par la circonscription de certains de ces points ne sont que des espèces de « paréidolies » qui affecteront (
interagiront) uniquement, selon leur « grille de lecture commune », ceux en mesure de discerner des (
et interagir avec ces) couleurs et contrastes.
Ensuite, ce qui nous permet de délimiter certains pixels, est-ce vraiment parce que certains possèdent telle ou telle valeur TSL ou bien est-ce parce que, de toute façon, ce n’est que ce que nos yeux et cerveaux sont en mesure de percevoir et délimiter? Et si, dans l’absolu, existait bcp plus d’autres types de valeurs, mais non perceptibles par nos yeux et cerveaux, ces dernières forment peut-être tout autre chose en réalité (
dont les seules et maigres valeurs TSL sont bien insuffisantes pour représenter l’ensemble de ce qui est)… ….pour ceux ayant une autre grille de lecture que la nôtre! Donc, est-ce que ce que nous percevons (
interprétons) existe au final? Mauvaise question! À tout le moins, ce que nous percevons « à cours » pour nous (
intersubjectivement, ce qui fait office d’objectivité commune) et nos interactions, mais pas nécessairement pour « d’autres grilles de lecture » (
c.f dans l’absolu).
Mais, oui, en pratique, au quotidien, sauf à parler de MQ (ou de philo~metaphysique), tout ceci peut en effet être perçu comme de l’enculage de mouche. Je suis bien d’accord richard.
